Le grand jour est arrivé, la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes aura lieu ce soir avec Gatsby Le Magnifique de Baz Lurhmann en film inaugural. East Asia sera présent sur place, pour vous parler d’Asie surtout, mais aussi d’autres cinématographies quin vous l’aurez peut-être remarqué, trouvent aussi leur place sur le site, petit à petit. Par Jérémy Coifman.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le cinéma asiatique sera présent en force lors de ce 66^ème festival de Cannes. D’abord avec la célébration du centenaire du cinéma indien, qui nous promet des projections sublimes, que ce soit en séance de minuit ou en séance de gala. Il y aura des belles découvertes (on attend le thriller Moonsoon Shoutout d’Amit Kumar avec impatience) et il serait bien que ces séances permettent de faire découvrir le cinéma indien à l’Occident au-delà des clichés véhiculés.

La compétition officielle n’est pas en reste, et la présence asiatique est ronflante avec Jia Zhangke, Kore-Eda Hirokazu et Miike Takashi (Asghar Farhadi également, dont on parle souvent sur East Asia). Des grands noms pour, on l’espère, des grands films (le Miike ayant déçu grandement notre envoyé spécial au Japon Nicolas Debarle). Cette présence asiatique rassure, et on attend pourquoi pas une consécration.

Que ce soit du côté de la Quinzaine des Réalisateurs (Rithy Panh et Adolfo Alix Jr) ou de la séance de minuit (le très attendu Blind Detective de Johnnie To), pas beaucoup de prise de risque, comme pour le reste des sélections.

Cette année, la compétition a fière allure. On y retrouve des noms connus (pour ne pas dire des grands habitués), et tout ceci n’est en rien surprenant, mais force est de constater que malgré la prise de risque minimale, la sélection garde un grand pouvoir d’attraction. Alors ne jouons pas les blasés et savourons, parce qu’il y a de grands réalisateurs, des films attendus et que le grand Steven Spielberg est président du jury.

Alors on espère trouver les surprises dans les films, qu’ils nous renversent, nous submergent que les cinéastes qu’on voit très (trop) souvent en compétition bousculent leurs habitudes (et les notres), on veut passer une quinzaine de rêve, comme le festival de Cannes sait et peut l’offrir.

Alors on vous dit à demain. Parce que même si Cannes est à l’ordre du jour depuis quelques jours sur le site, les choses sérieuses commencent ce soir.

Jérémy Coifman.

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