Du fun, le l’humour, du trash : Yakuza Weapon est un grand moment de bonheur déviant made in Sushi Typhoon, porté par la star de Versus, Sakaguchi Tak. Par Victor Lopez.
L’histoire ? Quelle histoire ? Le film est surtout une succession de fights de plus en plus impressionnants et de moins en moins sensés ! On y suit un Yakuza super balèze qui joue au mercenaire aux quatre coins du monde avant de revenir à Tôkyô à la mort de son père. Il découvre alors que sa famille a été trahie et va décimer l’ensemble de la pègre de Tôkyô à lui tout seul. Tout cela est donc prétexte à des combats non-stop, à un humour outré et nonsensique, le tout dans une esthétique de manga-live empruntant aux jeux-vidéos. Il faut d’ailleurs voir cette scène dans laquelle notre héros pénètre un building et vise le big boss réfugié au dernier étage. Celui-ci lui présente ses adversaires : à chacun des 38 étages se trouve un expert en arts-martiaux, le suivant toujours plus fort que le précédent ! Qu’à cela ne tienne : Tak fait exploser l’immeuble à coup de dynamite et le dernier étage se retrouve au rez-de-chaussée ! C’est ce qu’on appelle un raccourcit, et une belle manière de jouer avec les attente des spectateurs gamers avec un chouette gag !
Mais ceux-ci ne sont tout de même pas en reste, tant les chorégraphies et la mise en scène emprunte allégrement aux jeux-vidéo. Il y a notamment un impressionnant morceau d’anthologie : un plan séquence de prêt de 10 minutes de baston. La caméra suit Tak qui pénètre un bâtiment infesté d’ennemies (des clochards-Yakuza transformés en espèces de zombies experts en arts-martiaux) et ne le quitte plus pendant qu’il leur botte le cul !
Bref, Yakuza Weapon , à condition d’être un minimum sensible à ce genre de bizarreries débilo-trash, met la patate pour la journée et vous fait sortir de la projection un grand sourire aux lèvres !
Victor Lopez.
Verdict :