Réalisatrice américaine mais sujet asiatique : avec Kusama : Infinity sorti en salles en septembre 2019, Heather Lenz consacre son premier long-métrage à l’artiste iconique Kusama Yayoi. Le résultat est un documentaire un peu classique mais très instructif, qui permet de se familiariser avec la carrière de la japonaise mais aussi avec son combat pour s’imposer dans un milieu intellectuel essentiellement blanc et masculin. Avant de découvrir le film en DVD en juin, vous pourrez le visionner en VoD !
Nouvelle fournée de films Ghibli sur Netflix depuis hier. On en profite pour se pencher, de nouveau, sur La Colline aux coquelicots, réalisé par Miyazaki fils !
Aujourd'hui, on fête les 30 ans de ce chef d’œuvre qu'est Close-Up, jalon essentiel trop méconnu du cinéma d’Abbas Kiarostami de 1990, soit avant les coups de projecteurs cannois dont bénéficieront après ce film presque toutes les œuvres du cinéaste iranien. Close-Up marque véritablement le passage du cinéma de Kiarostami au niveau international, après deux décennies de films documentaires, mettant principalement en scène des enfants, et le très beau Où est la maison de mon ami ?. Le film devait ressortir en salles le 1er avril, en version restaurée sous la supervision de Kiarostami,. Crise sanitaire oblige, nous ne pourrons, pour le moment que le redécouvrir en VOD.
Avant de pouvoir découvrir Au bout du monde en DVD, vous pourrez visionner le dernier long-métrage de Kurosawa Kiyoshi, sur les plateformes de VOD. Et tant mieux car c'est l’un des plus beaux films du cinéaste, et une invitation délicate à partager la déambulation d’une grande amoureuse.
C’est grâce à Eurozoom que Promare, la nouvelle bombe d'Imaishi Hiroyuki (Dead Leaves) et de son studio Trigger (en coproduction avec avec XFlag et Sanzigen), est arrivé dans les salles françaises l'été dernier. Le film devait faire son apparition dans vos salons en avril, mais compte tenu de l'actualité, sa sortie a été avancée au 17 mars en VOD. Un long-métrage d’animation bouillant d’inventivité qui pourrait se résumer en quelques mots d’ordre : secouer, exploser, et surtout avoir du style.
Comme l’on s’en souvient à l’époque, Princesse Mononoké était supposé être le dernier film de Miyazaki Hayao, son œuvre testament avant une retraite bien méritée. Cette apothéose était au cœur de la richesse thématique, de l’ambition et l’aboutissement visuels du film. C’est également la démarche de Hisaishi Joe dont la bande originale flamboyante est un sommet de sa collaboration avec Miyazaki. Retour de ce film, et sa musique, à l'occasion de sa mise en ligne sur Netflix.