Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
N'oublie pas les fleurs (en salles le 01/03/2023)
Kawamura Genki
« Beau film surprenant sur l'amour et l'amertume, l'oubli et la mémoire. »
« Beau mélo intimiste capturant avec nuances, entre enfance et âge adulte, la relation filiale et la peur de la perte. »
La Romancière, le film et le heureux hasard (en salles le 15/02/2023)
Hong Sang-soo
« Depuis quelques films, Hong Sang-soo se fait plus méditatif et laisse l'émotion prendre davantage le dessus. Son dernier cru en est un bon exemple avec une ultime scène en forme de déclaration d'amour à sa muse. »
« Cet énième Hong Sang-soo étonne par la crudité de son noir et blanc et certaines variations inédites dans son cinéma. Mais ne détonne pas assez avec ce qu'on connaît de sa musique habituelle. »
« Un HSS pur et charismatique. PS : N'écoutez pas Martin. »
Project Wolf Hunting (en salles le 15/02/2023)
Kim Hong-sun
« Inventif et bourrin, mais surtout très chiant. »
« Est-ce 90% prétexte à regarder tout le casting XXL se faire démembrer de manière plus ou moins gore et 10% d'intrigue balancée dans le dernier quart d'heure pour la forme ? Eh... Oui. Est-ce que le film fait complètement le job après une dure journée ? Eh... Oui. Aussi. »
« C'est jouissif et ultra énergique. Pour le reste, bon... On s'ennuie un peu. »
Le Retour des hirondelles (En salles le 08/02/2023)
Li Ruijun
« Aussi réussi dans le melo que dans la charge sociale, une chronique forte et profondément émouvante. »
« Quand les ultra-marginalisés de la Chine rurale deviennent des personnages de cinéma hors du commun. Il y aurait malentendu à y voir une romance dans le film. Il s'agit d'un ultime geste d'empathie de l'un envers l'autre, le seul rempart contre la violence du monde. »
Retour à Séoul (en salles le 25/01/2023)
Davy Chou
« Plus beau personnage de cinéma de l'année »
« Une quête d'identité tour à tour sèche et bouleversante, portée par une héroïne ébouriffante. »
« En travaillant l'émotion complexe de son personnage, de la colère à la tristesse, Davy Chou évite tous les écueils de son sujet (l'adoption, entre autres) et atteint avec une justesse touchante ce que représentent les identités multiples. »
« Beau récit de quête de soi porté par une héroïne magnifiquement torturée. »
« La force du film réside dans le destin de son personnage raconté années par années, cran par cran, qui fait d'autant s'accélérer et piler ses émotions et les nôtres. »
La Famille Asada (en salles le 25/01/2023)
Nakano Ryota
« Le refus absolu du film à adresser les conflits ou les failles de ses personnages est frustrante au début puis s'installe une sensation étrangement réconfortante. Un gros chamallow tout doux. »
« Malgré de petites longueurs, un petit bijou de tendresse où l'humour bien senti se dispute au mélo à travers un récit familial et un questionnement sur l'empreinte du souvenir. »
« Un film dont le thème passionnant de la mémoire et du souvenir via les photos est anéanti par une mise en scène sans éclat et incapable de faire cohabiter comédie et drame. Reste quelques petits instants d’émotion qui laissent entr’apercevoir ce qu’aurait pu être le film. »
« L'image figée d'un Japon de carte postale. »
Goodbye (en salles le 18/01/2023)
Ishizuka Atsuko
« Trop dans le pathos comme souvent mais la fin a quelque chose de très sincère qui est parvenu à me convaincre. »
« Techniquement abouti mais une recherche d'émotion forcée et miné par de grosses longueurs. »
Joyland (en salles le 28/12/2022)
Saim Sadiq
« Une très belle découverte tantôt lumineuse et tantôt déchirante. Saim Sadiq déploie le récit de ses personnages pris aux pièges des conventions avec une grande intelligence et une rare sensibilité. »
Aucun ours (en salles le 23/11/2022)
Jafar Panahi
« Excellent et déprimant, comme si Panahi mettait en scène son impuissance. On a presque l'impression qu'il savait qu'il allait retourner en prison. »
« En déclinant cette énième variation sur les détours nécessaires pour un artiste empêché afin de réaliser son Œuvre, Panahi me semble atteindre une mécanique un peu trop visible pour être sensible. »
« Le cinéma politique iranien est plus vivace que jamais et Jafar Panahi en est l'artiste le plus conscient. Avec quelques bribes de phrases et des situations dans leur état le plus simple, il parvient à mener une charge politique monumentale. »
POET (en salles le 14/12/2022)
Darezhan Omirbayev
« Poet se plonge dans la culture du Kazakhstan, celle qui existant bien avant l'ère soviétique. Un film profondément à contre-courant de l'uniformisation culturelle dans laquelle nous baignons. Et quel plaisir d'entendre la langue kazakhe ! »
« Une mise en scène feutrée et un regard aiguisé sur l'état du monde pour défendre la langue et la poésie kazakhes. »
« 10 ans après L'Étudiant, Omirbaev revient avec un film majeur, imposant un regard désespéré et ironique sur la disparition de la figure de l'artiste dans la société contemporaine. Il en ressort qu'aujourd'hui "96% des langues sont parlés par 3% de la population", actant la disparition prochaine du langage au profit d'un modèle culturel unique - constat qui vaut pour le cinéma. Il est encore temps de faire acte de résistance et de faire partie de ces 3% en allant voir le film. »
Les Bonnes Etoiles (en salles le 07/12/2022)
de Kore-eda Hirokazu
« On en attend un peu plus de Kore Eda en terme de construction du récit. Malgré tout, ces Bonnes Étoiles sont bien jolies et traversées par quelques envolées magnifiques. »
« Kore-eda continue son tour du monde en siégeant en Corée du Sud. Sa mécanique sentimentale reste intacte, bien que les coutures du mélo deviennent un peu plus apparentes au contact de ce pays voisin mais étranger au Japon. Song Kang-ho reste magistral ! »
« Trop de sous-intrigues pour son propre bien et de petites facilités scénaristiques, mais des personnages touchants et certains moments de grâce comptant parmi les sommets de la filmographie de Kore-eda »
« Une intrigue policière secondaire totalement inutile, qui amène de la superficialité à l'ensemble. Et pourtant, grâce notamment à un jeu d'acteurs impeccable, la sauce prend. »
« Une tentative par Kore-Eda de s’éloigner de son thème de prédilection qu’est la famille, qui se solde (encore) par un chef-d’œuvre. D’une tendresse infinie. »
« Kore-eda s'offre le meilleur casting coréen possible et rassemble ses propos sur la thématique de la famille. C'est là que le bât blesse : il y a peu de nouveauté par rapport à son œuvre-somme Une Affaire de famille, donnant une impression de ronronnement, et le manque de moments intenses se fait sentir. »
« Un bon Kore-eda, sensible, intelligent et touchant, mais le déplacement géographique n'arrive pas vraiment à casser l'impression un peu routinière de son cinéma, qui peine à se renouveler et prend le risque de s'enfermer dans une formule un peu attendue. »
Days (en salles le 30/11/2022)
Tsai Ming-liang
« Tsai Ming-liang acte l'abandon de la narration pour une observation méditative du quotidien, de la solitude et du temps qui passe. Si on se laisse emporter, c'est assez magnifique. »
« Œuvre muséale, cette expérience plastique de Tsai touche au point limite de son cinéma, en explorant des zones formelles entre contemplation et ennui. »
« Le cinéma non-narratif de Tsai est maintenant pleinement abouti, charme nos yeux et nos cœurs à travers des plans censément ennuyeux. »
Inu-Oh (en salles le 23/11/2022)
Yuasa Masaaki
« Le chef d'œuvre de son réalisateur. »
« Un somptueux opéra rock à l'audace follement contagieuse. Qu'importe sa narration un peu bordélique. »
« Fable punk rock sur le Japon féodal, Yuasa déploie un torrent de plans fascinants et de morceaux envoûtants. Au risque, parfois, de titiller l'esbroufe formelle. »
« Extraordinaire spectacle son et lumière au service d'un beau récit d'amitié et de transmission. »
« Complètement fou et d'une originalité incroyable. Yuasa ose tout et c'est pour ça qu'on l'aime. »
« Yuasa ose tout, mélange opera rock, traditions japonaises, le tout dans un hymne effréné à la créativité et la liberté. Chef-d’œuvre. »
Juste sous vos yeux (en salles le 21/09/2022)
Hong sang-soo
« Ce qui menace le cinéma de HSS, c'est sa propension à se laisser séduire plus par les ressorts du scénario plus que par son geste plastique. Et ce film-ci y cède sans détour. Et avec regret. »
« Un aspect mélancolique arrive dans le cinéma de HSS et lui apporte davantage de profondeur. »
« Hong Sang-soo creuse de belle manière sa veine mélancolique et emporte son cinéma vers une lumineuse tristesse, dont il est aujourd'hui l'unique représentant. Un sillon de plus est tracé dans la construction d'une grande œuvre (peut-être la plus cohérente et solitaire du cinéma contemporain) par apports minimalistes. »
Plan 75 (en salles le 07/09/2022)
de Hayakawa Chie
« Un film au concept d’une tristesse et d’un pessimisme sans nom mais traité avec une infinie tendresse et une humanité à s’en déchirer le cœur. »
« Un film d'anticipation sensible et alertant »
Everything Everywhere All at Once (en salles le 31/08/2022)
Daniels
« C'est cool. »
« Le film s'éparpille un peu trop pour que tout fonctionne mais tout ceci reste attachant. Un bon moment. »
« Quand 2 cinéastes tournent un film (produits par les frères "Avengers" Russo) pour témoigner d'une passion folle et généreuse pour tous les cinémas et raconter en même temps une histoire d'amour filial de tout lieu, en tout temps, ça donne ce bijou vertigineux d'émotion ! »
« Message bienveillant sympathique mais un film que les Watchowski, Robert Zemeckis ou Tsui Hark (voire la série Rick et Morty) ont déjà fait avec autrement plus d'inventivité, d'émotion et de vertige.. »
« Malgré un petit ventre mou avant le final, EEAAO reste un pur film de divertissement généreux et débordant d’inventivité et d’idées folles, à des kilomètres du multivers Marvel, désormais bien fade en comparaison. »
Leila et ses frères (en salles le 24/08/2022)
Saeed Roustaee
« Dans cette fresque familiale, Roustaee prouve son talent d'écriture. Chaque personnage a ses propres problématiques, le tout résonnant comme une relecture inspirée du "Parrain". Réflexion vive sur les jeux de domination (au sein de la famille, de la société, à l'internationale), ce grand œuvre souffle un vent d'air frondeur sur le cinéma iranien ! »
« La comédie italienne rencontre le fresque balzacienne dans une fresque familiale captivante. »
« Un rouleau compresseur émotionnel, une fresque familiale qui frôle le perfect à chaque scène, scandaleusement repartie bredouille de Cannes. »
« Après le tendu et formidable La Loi de Téhéran, le cinéma de Saeed Roustayi, 33 ans, prend encore une magnifique ampleur.  »
Memories (en salles le 24/08/2022)
Otomo Katsuhiro, Morimoto Kōji, Okamura Tensai
« Rien que pour les débuts magnifiques de Satoshi Kon, il faut voir ça. »
« Un omnibus qui s'impose comme un classique SF moderne, en particulier les segments de Morimoto et Otomo. »
« Quand les maitres de l’animation japonaise se retrouvent, c’est pour proposer une anthologie sans égal, où le fantastique se mêle à l’absurde. »
De l'autre côté du ciel (en salles le 17/08/2022)
Hirota Yuusuke
« Je sais pas ce qui a pris à Studio 4°C de sortir un film avec une animation 3D aussi moche. Sinon, c'est correct vite fait, mais déjà vu mille fois. »
One Piece Film - Red (en salles le 10/08/2022)
Taniguchi Goro
« Pas un film à proprement parler tant il est parasité par des envies d'offrir des cadeaux aux fans, mais c'est dommage car les idées centrales autour du personnage d'Uta sont vraiment cools. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
N'oublie pas les fleurs (en salles le 01/03/2023)
Kawamura Genki
« Beau film surprenant sur l'amour et l'amertume, l'oubli et la mémoire. »
« Beau mélo intimiste capturant avec nuances, entre enfance et âge adulte, la relation filiale et la peur de la perte. »
La Romancière, le film et le heureux hasard (en salles le 15/02/2023)
Hong Sang-soo
« Depuis quelques films, Hong Sang-soo se fait plus méditatif et laisse l'émotion prendre davantage le dessus. Son dernier cru en est un bon exemple avec une ultime scène en forme de déclaration d'amour à sa muse. »
« Cet énième Hong Sang-soo étonne par la crudité de son noir et blanc et certaines variations inédites dans son cinéma. Mais ne détonne pas assez avec ce qu'on connaît de sa musique habituelle. »
« Un HSS pur et charismatique. PS : N'écoutez pas Martin. »
Project Wolf Hunting (en salles le 15/02/2023)
Kim Hong-sun
« Inventif et bourrin, mais surtout très chiant. »
« Est-ce 90% prétexte à regarder tout le casting XXL se faire démembrer de manière plus ou moins gore et 10% d'intrigue balancée dans le dernier quart d'heure pour la forme ? Eh... Oui. Est-ce que le film fait complètement le job après une dure journée ? Eh... Oui. Aussi. »
« C'est jouissif et ultra énergique. Pour le reste, bon... On s'ennuie un peu. »
Le Retour des hirondelles (En salles le 08/02/2023)
Li Ruijun
« Aussi réussi dans le melo que dans la charge sociale, une chronique forte et profondément émouvante. »
« Quand les ultra-marginalisés de la Chine rurale deviennent des personnages de cinéma hors du commun. Il y aurait malentendu à y voir une romance dans le film. Il s'agit d'un ultime geste d'empathie de l'un envers l'autre, le seul rempart contre la violence du monde. »
Retour à Séoul (en salles le 25/01/2023)
Davy Chou
« Plus beau personnage de cinéma de l'année »
« Une quête d'identité tour à tour sèche et bouleversante, portée par une héroïne ébouriffante. »
« En travaillant l'émotion complexe de son personnage, de la colère à la tristesse, Davy Chou évite tous les écueils de son sujet (l'adoption, entre autres) et atteint avec une justesse touchante ce que représentent les identités multiples. »
« Beau récit de quête de soi porté par une héroïne magnifiquement torturée. »
« La force du film réside dans le destin de son personnage raconté années par années, cran par cran, qui fait d'autant s'accélérer et piler ses émotions et les nôtres. »
La Famille Asada (en salles le 25/01/2023)
Nakano Ryota
« Le refus absolu du film à adresser les conflits ou les failles de ses personnages est frustrante au début puis s'installe une sensation étrangement réconfortante. Un gros chamallow tout doux. »
« Malgré de petites longueurs, un petit bijou de tendresse où l'humour bien senti se dispute au mélo à travers un récit familial et un questionnement sur l'empreinte du souvenir. »
« Un film dont le thème passionnant de la mémoire et du souvenir via les photos est anéanti par une mise en scène sans éclat et incapable de faire cohabiter comédie et drame. Reste quelques petits instants d’émotion qui laissent entr’apercevoir ce qu’aurait pu être le film. »
« L'image figée d'un Japon de carte postale. »
Goodbye (en salles le 18/01/2023)
Ishizuka Atsuko
« Trop dans le pathos comme souvent mais la fin a quelque chose de très sincère qui est parvenu à me convaincre. »
« Techniquement abouti mais une recherche d'émotion forcée et miné par de grosses longueurs. »
Joyland (en salles le 28/12/2022)
Saim Sadiq
« Une très belle découverte tantôt lumineuse et tantôt déchirante. Saim Sadiq déploie le récit de ses personnages pris aux pièges des conventions avec une grande intelligence et une rare sensibilité. »
Aucun ours (en salles le 23/11/2022)
Jafar Panahi
« Excellent et déprimant, comme si Panahi mettait en scène son impuissance. On a presque l'impression qu'il savait qu'il allait retourner en prison. »
« En déclinant cette énième variation sur les détours nécessaires pour un artiste empêché afin de réaliser son Œuvre, Panahi me semble atteindre une mécanique un peu trop visible pour être sensible. »
« Le cinéma politique iranien est plus vivace que jamais et Jafar Panahi en est l'artiste le plus conscient. Avec quelques bribes de phrases et des situations dans leur état le plus simple, il parvient à mener une charge politique monumentale. »
POET (en salles le 14/12/2022)
Darezhan Omirbayev
« Poet se plonge dans la culture du Kazakhstan, celle qui existant bien avant l'ère soviétique. Un film profondément à contre-courant de l'uniformisation culturelle dans laquelle nous baignons. Et quel plaisir d'entendre la langue kazakhe ! »
« Une mise en scène feutrée et un regard aiguisé sur l'état du monde pour défendre la langue et la poésie kazakhes. »
« 10 ans après L'Étudiant, Omirbaev revient avec un film majeur, imposant un regard désespéré et ironique sur la disparition de la figure de l'artiste dans la société contemporaine. Il en ressort qu'aujourd'hui "96% des langues sont parlés par 3% de la population", actant la disparition prochaine du langage au profit d'un modèle culturel unique - constat qui vaut pour le cinéma. Il est encore temps de faire acte de résistance et de faire partie de ces 3% en allant voir le film. »
Les Bonnes Etoiles (en salles le 07/12/2022)
de Kore-eda Hirokazu
« On en attend un peu plus de Kore Eda en terme de construction du récit. Malgré tout, ces Bonnes Étoiles sont bien jolies et traversées par quelques envolées magnifiques. »
« Kore-eda continue son tour du monde en siégeant en Corée du Sud. Sa mécanique sentimentale reste intacte, bien que les coutures du mélo deviennent un peu plus apparentes au contact de ce pays voisin mais étranger au Japon. Song Kang-ho reste magistral ! »
« Trop de sous-intrigues pour son propre bien et de petites facilités scénaristiques, mais des personnages touchants et certains moments de grâce comptant parmi les sommets de la filmographie de Kore-eda »
« Une intrigue policière secondaire totalement inutile, qui amène de la superficialité à l'ensemble. Et pourtant, grâce notamment à un jeu d'acteurs impeccable, la sauce prend. »
« Une tentative par Kore-Eda de s’éloigner de son thème de prédilection qu’est la famille, qui se solde (encore) par un chef-d’œuvre. D’une tendresse infinie. »
« Kore-eda s'offre le meilleur casting coréen possible et rassemble ses propos sur la thématique de la famille. C'est là que le bât blesse : il y a peu de nouveauté par rapport à son œuvre-somme Une Affaire de famille, donnant une impression de ronronnement, et le manque de moments intenses se fait sentir. »
« Un bon Kore-eda, sensible, intelligent et touchant, mais le déplacement géographique n'arrive pas vraiment à casser l'impression un peu routinière de son cinéma, qui peine à se renouveler et prend le risque de s'enfermer dans une formule un peu attendue. »
Days (en salles le 30/11/2022)
Tsai Ming-liang
« Tsai Ming-liang acte l'abandon de la narration pour une observation méditative du quotidien, de la solitude et du temps qui passe. Si on se laisse emporter, c'est assez magnifique. »
« Œuvre muséale, cette expérience plastique de Tsai touche au point limite de son cinéma, en explorant des zones formelles entre contemplation et ennui. »
« Le cinéma non-narratif de Tsai est maintenant pleinement abouti, charme nos yeux et nos cœurs à travers des plans censément ennuyeux. »
Inu-Oh (en salles le 23/11/2022)
Yuasa Masaaki
« Le chef d'œuvre de son réalisateur. »
« Un somptueux opéra rock à l'audace follement contagieuse. Qu'importe sa narration un peu bordélique. »
« Fable punk rock sur le Japon féodal, Yuasa déploie un torrent de plans fascinants et de morceaux envoûtants. Au risque, parfois, de titiller l'esbroufe formelle. »
« Extraordinaire spectacle son et lumière au service d'un beau récit d'amitié et de transmission. »
« Complètement fou et d'une originalité incroyable. Yuasa ose tout et c'est pour ça qu'on l'aime. »
« Yuasa ose tout, mélange opera rock, traditions japonaises, le tout dans un hymne effréné à la créativité et la liberté. Chef-d’œuvre. »
Juste sous vos yeux (en salles le 21/09/2022)
Hong sang-soo
« Ce qui menace le cinéma de HSS, c'est sa propension à se laisser séduire plus par les ressorts du scénario plus que par son geste plastique. Et ce film-ci y cède sans détour. Et avec regret. »
« Un aspect mélancolique arrive dans le cinéma de HSS et lui apporte davantage de profondeur. »
« Hong Sang-soo creuse de belle manière sa veine mélancolique et emporte son cinéma vers une lumineuse tristesse, dont il est aujourd'hui l'unique représentant. Un sillon de plus est tracé dans la construction d'une grande œuvre (peut-être la plus cohérente et solitaire du cinéma contemporain) par apports minimalistes. »
Plan 75 (en salles le 07/09/2022)
de Hayakawa Chie
« Un film au concept d’une tristesse et d’un pessimisme sans nom mais traité avec une infinie tendresse et une humanité à s’en déchirer le cœur. »
« Un film d'anticipation sensible et alertant »
Everything Everywhere All at Once (en salles le 31/08/2022)
Daniels
« C'est cool. »
« Le film s'éparpille un peu trop pour que tout fonctionne mais tout ceci reste attachant. Un bon moment. »
« Quand 2 cinéastes tournent un film (produits par les frères "Avengers" Russo) pour témoigner d'une passion folle et généreuse pour tous les cinémas et raconter en même temps une histoire d'amour filial de tout lieu, en tout temps, ça donne ce bijou vertigineux d'émotion ! »
« Message bienveillant sympathique mais un film que les Watchowski, Robert Zemeckis ou Tsui Hark (voire la série Rick et Morty) ont déjà fait avec autrement plus d'inventivité, d'émotion et de vertige.. »
« Malgré un petit ventre mou avant le final, EEAAO reste un pur film de divertissement généreux et débordant d’inventivité et d’idées folles, à des kilomètres du multivers Marvel, désormais bien fade en comparaison. »
Leila et ses frères (en salles le 24/08/2022)
Saeed Roustaee
« Dans cette fresque familiale, Roustaee prouve son talent d'écriture. Chaque personnage a ses propres problématiques, le tout résonnant comme une relecture inspirée du "Parrain". Réflexion vive sur les jeux de domination (au sein de la famille, de la société, à l'internationale), ce grand œuvre souffle un vent d'air frondeur sur le cinéma iranien ! »
« La comédie italienne rencontre le fresque balzacienne dans une fresque familiale captivante. »
« Un rouleau compresseur émotionnel, une fresque familiale qui frôle le perfect à chaque scène, scandaleusement repartie bredouille de Cannes. »
« Après le tendu et formidable La Loi de Téhéran, le cinéma de Saeed Roustayi, 33 ans, prend encore une magnifique ampleur.  »
Memories (en salles le 24/08/2022)
Otomo Katsuhiro, Morimoto Kōji, Okamura Tensai
« Rien que pour les débuts magnifiques de Satoshi Kon, il faut voir ça. »
« Un omnibus qui s'impose comme un classique SF moderne, en particulier les segments de Morimoto et Otomo. »
« Quand les maitres de l’animation japonaise se retrouvent, c’est pour proposer une anthologie sans égal, où le fantastique se mêle à l’absurde. »
De l'autre côté du ciel (en salles le 17/08/2022)
Hirota Yuusuke
« Je sais pas ce qui a pris à Studio 4°C de sortir un film avec une animation 3D aussi moche. Sinon, c'est correct vite fait, mais déjà vu mille fois. »
One Piece Film - Red (en salles le 10/08/2022)
Taniguchi Goro
« Pas un film à proprement parler tant il est parasité par des envies d'offrir des cadeaux aux fans, mais c'est dommage car les idées centrales autour du personnage d'Uta sont vraiment cools. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Tableau des Etoiles

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
N'oublie pas les fleurs (en salles le 01/03/2023)
Kawamura Genki
« Beau film surprenant sur l'amour et l'amertume, l'oubli et la mémoire. »
« Beau mélo intimiste capturant avec nuances, entre enfance et âge adulte, la relation filiale et la peur de la perte. »
La Romancière, le film et le heureux hasard (en salles le 15/02/2023)
Hong Sang-soo
« Depuis quelques films, Hong Sang-soo se fait plus méditatif et laisse l'émotion prendre davantage le dessus. Son dernier cru en est un bon exemple avec une ultime scène en forme de déclaration d'amour à sa muse. »
« Cet énième Hong Sang-soo étonne par la crudité de son noir et blanc et certaines variations inédites dans son cinéma. Mais ne détonne pas assez avec ce qu'on connaît de sa musique habituelle. »
« Un HSS pur et charismatique. PS : N'écoutez pas Martin. »
Project Wolf Hunting (en salles le 15/02/2023)
Kim Hong-sun
« Inventif et bourrin, mais surtout très chiant. »
« Est-ce 90% prétexte à regarder tout le casting XXL se faire démembrer de manière plus ou moins gore et 10% d'intrigue balancée dans le dernier quart d'heure pour la forme ? Eh... Oui. Est-ce que le film fait complètement le job après une dure journée ? Eh... Oui. Aussi. »
« C'est jouissif et ultra énergique. Pour le reste, bon... On s'ennuie un peu. »
Le Retour des hirondelles (En salles le 08/02/2023)
Li Ruijun
« Aussi réussi dans le melo que dans la charge sociale, une chronique forte et profondément émouvante. »
« Quand les ultra-marginalisés de la Chine rurale deviennent des personnages de cinéma hors du commun. Il y aurait malentendu à y voir une romance dans le film. Il s'agit d'un ultime geste d'empathie de l'un envers l'autre, le seul rempart contre la violence du monde. »
Retour à Séoul (en salles le 25/01/2023)
Davy Chou
« Plus beau personnage de cinéma de l'année »
« Une quête d'identité tour à tour sèche et bouleversante, portée par une héroïne ébouriffante. »
« En travaillant l'émotion complexe de son personnage, de la colère à la tristesse, Davy Chou évite tous les écueils de son sujet (l'adoption, entre autres) et atteint avec une justesse touchante ce que représentent les identités multiples. »
« Beau récit de quête de soi porté par une héroïne magnifiquement torturée. »
« La force du film réside dans le destin de son personnage raconté années par années, cran par cran, qui fait d'autant s'accélérer et piler ses émotions et les nôtres. »
La Famille Asada (en salles le 25/01/2023)
Nakano Ryota
« Le refus absolu du film à adresser les conflits ou les failles de ses personnages est frustrante au début puis s'installe une sensation étrangement réconfortante. Un gros chamallow tout doux. »
« Malgré de petites longueurs, un petit bijou de tendresse où l'humour bien senti se dispute au mélo à travers un récit familial et un questionnement sur l'empreinte du souvenir. »
« Un film dont le thème passionnant de la mémoire et du souvenir via les photos est anéanti par une mise en scène sans éclat et incapable de faire cohabiter comédie et drame. Reste quelques petits instants d’émotion qui laissent entr’apercevoir ce qu’aurait pu être le film. »
« L'image figée d'un Japon de carte postale. »
Goodbye (en salles le 18/01/2023)
Ishizuka Atsuko
« Trop dans le pathos comme souvent mais la fin a quelque chose de très sincère qui est parvenu à me convaincre. »
« Techniquement abouti mais une recherche d'émotion forcée et miné par de grosses longueurs. »
Joyland (en salles le 28/12/2022)
Saim Sadiq
« Une très belle découverte tantôt lumineuse et tantôt déchirante. Saim Sadiq déploie le récit de ses personnages pris aux pièges des conventions avec une grande intelligence et une rare sensibilité. »
Aucun ours (en salles le 23/11/2022)
Jafar Panahi
« Excellent et déprimant, comme si Panahi mettait en scène son impuissance. On a presque l'impression qu'il savait qu'il allait retourner en prison. »
« En déclinant cette énième variation sur les détours nécessaires pour un artiste empêché afin de réaliser son Œuvre, Panahi me semble atteindre une mécanique un peu trop visible pour être sensible. »
« Le cinéma politique iranien est plus vivace que jamais et Jafar Panahi en est l'artiste le plus conscient. Avec quelques bribes de phrases et des situations dans leur état le plus simple, il parvient à mener une charge politique monumentale. »
POET (en salles le 14/12/2022)
Darezhan Omirbayev
« Poet se plonge dans la culture du Kazakhstan, celle qui existant bien avant l'ère soviétique. Un film profondément à contre-courant de l'uniformisation culturelle dans laquelle nous baignons. Et quel plaisir d'entendre la langue kazakhe ! »
« Une mise en scène feutrée et un regard aiguisé sur l'état du monde pour défendre la langue et la poésie kazakhes. »
« 10 ans après L'Étudiant, Omirbaev revient avec un film majeur, imposant un regard désespéré et ironique sur la disparition de la figure de l'artiste dans la société contemporaine. Il en ressort qu'aujourd'hui "96% des langues sont parlés par 3% de la population", actant la disparition prochaine du langage au profit d'un modèle culturel unique - constat qui vaut pour le cinéma. Il est encore temps de faire acte de résistance et de faire partie de ces 3% en allant voir le film. »
Les Bonnes Etoiles (en salles le 07/12/2022)
de Kore-eda Hirokazu
« On en attend un peu plus de Kore Eda en terme de construction du récit. Malgré tout, ces Bonnes Étoiles sont bien jolies et traversées par quelques envolées magnifiques. »
« Kore-eda continue son tour du monde en siégeant en Corée du Sud. Sa mécanique sentimentale reste intacte, bien que les coutures du mélo deviennent un peu plus apparentes au contact de ce pays voisin mais étranger au Japon. Song Kang-ho reste magistral ! »
« Trop de sous-intrigues pour son propre bien et de petites facilités scénaristiques, mais des personnages touchants et certains moments de grâce comptant parmi les sommets de la filmographie de Kore-eda »
« Une intrigue policière secondaire totalement inutile, qui amène de la superficialité à l'ensemble. Et pourtant, grâce notamment à un jeu d'acteurs impeccable, la sauce prend. »
« Une tentative par Kore-Eda de s’éloigner de son thème de prédilection qu’est la famille, qui se solde (encore) par un chef-d’œuvre. D’une tendresse infinie. »
« Kore-eda s'offre le meilleur casting coréen possible et rassemble ses propos sur la thématique de la famille. C'est là que le bât blesse : il y a peu de nouveauté par rapport à son œuvre-somme Une Affaire de famille, donnant une impression de ronronnement, et le manque de moments intenses se fait sentir. »
« Un bon Kore-eda, sensible, intelligent et touchant, mais le déplacement géographique n'arrive pas vraiment à casser l'impression un peu routinière de son cinéma, qui peine à se renouveler et prend le risque de s'enfermer dans une formule un peu attendue. »
Days (en salles le 30/11/2022)
Tsai Ming-liang
« Tsai Ming-liang acte l'abandon de la narration pour une observation méditative du quotidien, de la solitude et du temps qui passe. Si on se laisse emporter, c'est assez magnifique. »
« Œuvre muséale, cette expérience plastique de Tsai touche au point limite de son cinéma, en explorant des zones formelles entre contemplation et ennui. »
« Le cinéma non-narratif de Tsai est maintenant pleinement abouti, charme nos yeux et nos cœurs à travers des plans censément ennuyeux. »
Inu-Oh (en salles le 23/11/2022)
Yuasa Masaaki
« Le chef d'œuvre de son réalisateur. »
« Un somptueux opéra rock à l'audace follement contagieuse. Qu'importe sa narration un peu bordélique. »
« Fable punk rock sur le Japon féodal, Yuasa déploie un torrent de plans fascinants et de morceaux envoûtants. Au risque, parfois, de titiller l'esbroufe formelle. »
« Extraordinaire spectacle son et lumière au service d'un beau récit d'amitié et de transmission. »
« Complètement fou et d'une originalité incroyable. Yuasa ose tout et c'est pour ça qu'on l'aime. »
« Yuasa ose tout, mélange opera rock, traditions japonaises, le tout dans un hymne effréné à la créativité et la liberté. Chef-d’œuvre. »
Juste sous vos yeux (en salles le 21/09/2022)
Hong sang-soo
« Ce qui menace le cinéma de HSS, c'est sa propension à se laisser séduire plus par les ressorts du scénario plus que par son geste plastique. Et ce film-ci y cède sans détour. Et avec regret. »
« Un aspect mélancolique arrive dans le cinéma de HSS et lui apporte davantage de profondeur. »
« Hong Sang-soo creuse de belle manière sa veine mélancolique et emporte son cinéma vers une lumineuse tristesse, dont il est aujourd'hui l'unique représentant. Un sillon de plus est tracé dans la construction d'une grande œuvre (peut-être la plus cohérente et solitaire du cinéma contemporain) par apports minimalistes. »
Plan 75 (en salles le 07/09/2022)
de Hayakawa Chie
« Un film au concept d’une tristesse et d’un pessimisme sans nom mais traité avec une infinie tendresse et une humanité à s’en déchirer le cœur. »
« Un film d'anticipation sensible et alertant »
Everything Everywhere All at Once (en salles le 31/08/2022)
Daniels
« C'est cool. »
« Le film s'éparpille un peu trop pour que tout fonctionne mais tout ceci reste attachant. Un bon moment. »
« Quand 2 cinéastes tournent un film (produits par les frères "Avengers" Russo) pour témoigner d'une passion folle et généreuse pour tous les cinémas et raconter en même temps une histoire d'amour filial de tout lieu, en tout temps, ça donne ce bijou vertigineux d'émotion ! »
« Message bienveillant sympathique mais un film que les Watchowski, Robert Zemeckis ou Tsui Hark (voire la série Rick et Morty) ont déjà fait avec autrement plus d'inventivité, d'émotion et de vertige.. »
« Malgré un petit ventre mou avant le final, EEAAO reste un pur film de divertissement généreux et débordant d’inventivité et d’idées folles, à des kilomètres du multivers Marvel, désormais bien fade en comparaison. »
Leila et ses frères (en salles le 24/08/2022)
Saeed Roustaee
« Dans cette fresque familiale, Roustaee prouve son talent d'écriture. Chaque personnage a ses propres problématiques, le tout résonnant comme une relecture inspirée du "Parrain". Réflexion vive sur les jeux de domination (au sein de la famille, de la société, à l'internationale), ce grand œuvre souffle un vent d'air frondeur sur le cinéma iranien ! »
« La comédie italienne rencontre le fresque balzacienne dans une fresque familiale captivante. »
« Un rouleau compresseur émotionnel, une fresque familiale qui frôle le perfect à chaque scène, scandaleusement repartie bredouille de Cannes. »
« Après le tendu et formidable La Loi de Téhéran, le cinéma de Saeed Roustayi, 33 ans, prend encore une magnifique ampleur.  »
Memories (en salles le 24/08/2022)
Otomo Katsuhiro, Morimoto Kōji, Okamura Tensai
« Rien que pour les débuts magnifiques de Satoshi Kon, il faut voir ça. »
« Un omnibus qui s'impose comme un classique SF moderne, en particulier les segments de Morimoto et Otomo. »
« Quand les maitres de l’animation japonaise se retrouvent, c’est pour proposer une anthologie sans égal, où le fantastique se mêle à l’absurde. »
De l'autre côté du ciel (en salles le 17/08/2022)
Hirota Yuusuke
« Je sais pas ce qui a pris à Studio 4°C de sortir un film avec une animation 3D aussi moche. Sinon, c'est correct vite fait, mais déjà vu mille fois. »
One Piece Film - Red (en salles le 10/08/2022)
Taniguchi Goro
« Pas un film à proprement parler tant il est parasité par des envies d'offrir des cadeaux aux fans, mais c'est dommage car les idées centrales autour du personnage d'Uta sont vraiment cools. »
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  • : chef-d'Oeuvre

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