Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Introduction (en salles le 02/02/2022)
Hong Sang-soo
« Du HSS. »
« Hong Sang-soo poursuit l'épure apaisée de son cinéma dans un geste de dénuement bouleversant. »
Belle (en salles le 29/12/2021)
Hosoda Mamoru
« Hosoda embrasse une foule d'esthétique dans l'animation pour toucher au plus près l'émotion. Grande œuvre sur le metaverse, Belle offre aussi un conte hautement moral et social sur l'acceptation et la faculté en chacune et chacun à cultiver la beauté des autres. »
« Plusieurs axes (le conte, la chronique sociale, le récit adolescent) qui ont parfois du mal à mêler harmonieusement mais la beauté formelle et le final chargé d'émotion parviennent en définitive à nous cueillir. »
« Hosoda ne se plantera jamais totalement mais on sort frustré de ce film qui court trop de lièvres à la fois, en mettant en scène un univers virtuel un poil fade. Dommage. »
« La thématique "La Belle et la Bête" presque superflue gâche un tout petit peu l’ensemble, mais c’est peu de chose face au tourbillon visuel, musical et émotionnel qu’offre Hosoda. »
« Un sujet ô combien intéressant pour une exécution molle. »
« De belles trouvailles graphiques, esthétiques et narratives au service d'un récit convenu, où l'on peine à trouver un semblant de point de vue et d'aspérité sur ce qu'il décrit. On a connu Hosoda plus impliqué, engagé ou personnel : c'est la première fois que sa virtuosité formelle semble n'avoir rien à nous dire. »
The Cloud In Her Room (en salles le 22/12/2022)
Zheng Lu Xinyuan
« Fusion entre Godard et Bi Gan, le film de Xinyuan Zheng Lu nous fait voyager dans les rêves d'une Chine qui se questionne et se cherche. »
Goodbye Mr. Wong (en salles le 29/12/2022)
Luang Kiyé-Simon
« Les liens qui unissent les personnages se lient et se délient d'une belle manière. »
Les Amants sacrifiés (en salles le 08/12/2021)
Kurosawa Kiyoshi
« Plein de belles choses et d'idées superbes, mais par moments trop déroutant au point de me perdre dans ce que veut réellement raconter le film. »
« Le début est bancal et la conclusion laborieuse. Néanmoins, il se cache derrière ces Amants Sacrifiés un film bien plus ironique et retors que son vernis de melo hyper classique pourrait suggérer. »
« Nouveau plongeon romanesque pour Kurosawa avec une passion amoureuse vectrice d'une émancipation ambiguë dans un Japon totalitaire. Passionnant. »
« De belles choses mais ça ne suffit pas... Peut-être que c'est Hamaguchi le souci, finalement. »
« La mise en scène ne décolle jamais, et rend impossible l'exécution d'un scénario consistant. C'est peu dire que Kurosawa déçoit. »
« Très mineur malgré de belles choses, qui donnent l'impression de ne jamais prendre. »
Le diable n’existe pas (en salles le 01/12/2021)
Mohammad Rasoulof
« Rasoulof confronte encore et toujours le système de son pays. Une vibrante réflexion du prix de la résistance et de l'obéissance dans un film aussi engagé qu'humaniste. »
« En quatre facettes, Rasoulof atteint, depuis l'épineuse question morale de la peine de mort, aux tréfonds de la condition humaine pour mettre en lumière ses troubles, avec douceur, violence, beauté et crudité. »
« Plusieurs séquences terrassantes, un plaidoyer pour plus d'humanisme et in fine, plus de démocratie. »
Memoria (en salles le 17/11/2021)
Apichatpong Weerasethakul
« Il y a ceux qui font semblant de faire du cinéma, et il y a le cinéma. »
« Sublime méditation sur notre rapport au monde et à ce qui nous entoure. Et si on confiait les manettes de l'humanité à Apichatpong Weerasethakul ? »
« En s'associant à Swinton, Weerasethakul n'évite pas tout à fait le devenir "world cinema" de son esthétique contemplative. Si sa relecture du Vaudou de Tourneur offre une trouée sensorielle en cinéphilie, le film dégage surtout une impression d'étiolement. »
« Nuances humanistes infinies, l'art du dialogue et des silences n'a jamais été aussi profond. »
« Apichatpong Weerasethakul déroute en restant en périphérie de la jungle et ouvre une nouveau chapitre de son cinéma, peut-être du cinéma. »
The Book Of Fish (FFCP 2021)
Lee Joon-ik
« Une réflexion sur la fonction du savoir qui surprend par son ampleur et son audace. Belle surprise. »
Our Midnight (FFCP 2021)
Lim Jung-eun
« Quelques jolies idées hélas desservies par une mise en scène trop précieuse et une écriture trop fragile. »
« Séoul nocturne magnifiquement filmée mais malheureusement au service d'un récit trop chichiteux et superficiel où la proposition façon Linklater en Corée ne fonctionne pas. »
Hostage: Missing Celebrity (FFCP 2021)
Pil Kam-sung
« Fun et émotions fortes sont au rendez-vous de ce thriller très réussi qui joue avec l'acteur et son image. On le redit, Hwang Jung min est grand ! »
« Un premier film réussi, même si le souvenir ne reste pas impérissable. »
Introduction (FFCP 2021)
Hong Sang-soo
« Du HSS. »
A Distant Place (FFCP 2021)
Park Kun-young
« Alliant nature et sentiments, Park Kun-young surprend par l'ampleur émotionnelle d'un récit aussi pudique que passionné. »
Midnight (FFCP 2021)
Kwon Oh-seung
« La bonne idée que suggérait la scène d'ouverture s'effondre dans les 10 minutes suivantes pour un thriller où la surenchère n'a d'égale que son comique involontaire. »
« Tous les clichés du thriller coréen sans les qualités à cause d'une surenchère qui dessert de bonnes idées dans la forme sur l'usage du paysage urbain, et dans le fond avec la vulnérabilité dans lequel place l'handicap au sein du monde contemporain. »
« Midnight commence pas mal, fourmille de bonnes petites idées mais est complètement écrasé par sa surenchère qui provoque rebondissements sur rebondissements et donc une totale incohérence. »
Homeless (FFCP 2021)
Lim Seung-hyeun
« Le début est prometteur mais à force de charger la barque sur les mésaventures de ses personnages, le film perd en pertinence et en émotion. »
Short Vacation (FFCP 2021)
Kwon Min-pyo - Seo Hansol
« C'est mignon mais on a l'impression d'un court métrage qui s'étire. »
« C'est mignon mais ça reste assez vain... »
The Medium (FFCP 2021)
Banjong Pisanthanakun
« Passionnante plongée dans le chamanisme qui installe la tension et l'horreur avec brio. »
« "L'exorciste" revisité façon found footage dans un contexte thaïlandais entre le mysticisme traditionnel et le scepticisme contemporain. Malaise et ambiance oppressante à souhait usant de toutes les cordes de l'horreur moderne, ça pèche un peu sur le final confus, mais sacrée expérience. »
« On ne pouvait espérer mieux pour un film d'Halloween : provoquant malaise et pure frousse, The Medium parvient également à faire fonctionner les méninges. Sans oublier que c'est assez rare de visionner un foud footage aussi beau visuellement. »
« La belle réflexion sur le shamanisme vire malheureusement dans sa dernière partie au film d'horreur assez... médium. »
Shinkhole (FFCP 2021)
Kim Ji-hoon
« Un chouette divertissement, bien mené avec un casting en grande forme. »
« Une comédie populaire coréenne tout ce qu'il y a de plus lourdingue. »
Moving On (FFCP 2021)
Yoon Dan-bi
« Des moments d'une grande justesse et des jeunes comédiens épatants illuminent ce joli premier film. »
« Beau et touchant récit familial entre Kore-eda et le Edward Yang de Yi Yi. »
Escape from Mogadishu (FFCP 2021)
RYOO Seung-wan
« Ryoo Seung wan démontre une nouvelle fois son talent pour le grand spectacle d'action. Très efficace. »
« Récit haletant qui prolonge intelligemment l'antagonisme des deux Corées sur une zone de guerre étrangère. C'est efficace sans être caricatural sur le contexte de guerre civile tout en capturant son chaos. »
« Ryoo Seung-wan ne renouvèle pas le génie de Battleship Island. Mais il livre ici un film d'action rondement mené et carré, en prenant appui sur un fait historique assez méconnu. Un bon moment qu'on ne boude pas. »
« Le savoir-faire et le sens de l'esbroufe de Ryoo Seung-wan ne suffisent pas à cacher le caractère factice de l'injection forcée d'une dose de spectaculaire dans une histoire qui aurait mérité plus de sobriété. »
Ten Months (FFCP 2021)
Namkoog Sun
« Un premier long métrage sensible pour un sujet traité avec une ironie rafraîchissante malgré quelques maladresses. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Introduction (en salles le 02/02/2022)
Hong Sang-soo
« Du HSS. »
« Hong Sang-soo poursuit l'épure apaisée de son cinéma dans un geste de dénuement bouleversant. »
Belle (en salles le 29/12/2021)
Hosoda Mamoru
« Hosoda embrasse une foule d'esthétique dans l'animation pour toucher au plus près l'émotion. Grande œuvre sur le metaverse, Belle offre aussi un conte hautement moral et social sur l'acceptation et la faculté en chacune et chacun à cultiver la beauté des autres. »
« Plusieurs axes (le conte, la chronique sociale, le récit adolescent) qui ont parfois du mal à mêler harmonieusement mais la beauté formelle et le final chargé d'émotion parviennent en définitive à nous cueillir. »
« Hosoda ne se plantera jamais totalement mais on sort frustré de ce film qui court trop de lièvres à la fois, en mettant en scène un univers virtuel un poil fade. Dommage. »
« La thématique "La Belle et la Bête" presque superflue gâche un tout petit peu l’ensemble, mais c’est peu de chose face au tourbillon visuel, musical et émotionnel qu’offre Hosoda. »
« Un sujet ô combien intéressant pour une exécution molle. »
« De belles trouvailles graphiques, esthétiques et narratives au service d'un récit convenu, où l'on peine à trouver un semblant de point de vue et d'aspérité sur ce qu'il décrit. On a connu Hosoda plus impliqué, engagé ou personnel : c'est la première fois que sa virtuosité formelle semble n'avoir rien à nous dire. »
The Cloud In Her Room (en salles le 22/12/2022)
Zheng Lu Xinyuan
« Fusion entre Godard et Bi Gan, le film de Xinyuan Zheng Lu nous fait voyager dans les rêves d'une Chine qui se questionne et se cherche. »
Goodbye Mr. Wong (en salles le 29/12/2022)
Luang Kiyé-Simon
« Les liens qui unissent les personnages se lient et se délient d'une belle manière. »
Les Amants sacrifiés (en salles le 08/12/2021)
Kurosawa Kiyoshi
« Plein de belles choses et d'idées superbes, mais par moments trop déroutant au point de me perdre dans ce que veut réellement raconter le film. »
« Le début est bancal et la conclusion laborieuse. Néanmoins, il se cache derrière ces Amants Sacrifiés un film bien plus ironique et retors que son vernis de melo hyper classique pourrait suggérer. »
« Nouveau plongeon romanesque pour Kurosawa avec une passion amoureuse vectrice d'une émancipation ambiguë dans un Japon totalitaire. Passionnant. »
« De belles choses mais ça ne suffit pas... Peut-être que c'est Hamaguchi le souci, finalement. »
« La mise en scène ne décolle jamais, et rend impossible l'exécution d'un scénario consistant. C'est peu dire que Kurosawa déçoit. »
« Très mineur malgré de belles choses, qui donnent l'impression de ne jamais prendre. »
Le diable n’existe pas (en salles le 01/12/2021)
Mohammad Rasoulof
« Rasoulof confronte encore et toujours le système de son pays. Une vibrante réflexion du prix de la résistance et de l'obéissance dans un film aussi engagé qu'humaniste. »
« En quatre facettes, Rasoulof atteint, depuis l'épineuse question morale de la peine de mort, aux tréfonds de la condition humaine pour mettre en lumière ses troubles, avec douceur, violence, beauté et crudité. »
« Plusieurs séquences terrassantes, un plaidoyer pour plus d'humanisme et in fine, plus de démocratie. »
Memoria (en salles le 17/11/2021)
Apichatpong Weerasethakul
« Il y a ceux qui font semblant de faire du cinéma, et il y a le cinéma. »
« Sublime méditation sur notre rapport au monde et à ce qui nous entoure. Et si on confiait les manettes de l'humanité à Apichatpong Weerasethakul ? »
« En s'associant à Swinton, Weerasethakul n'évite pas tout à fait le devenir "world cinema" de son esthétique contemplative. Si sa relecture du Vaudou de Tourneur offre une trouée sensorielle en cinéphilie, le film dégage surtout une impression d'étiolement. »
« Nuances humanistes infinies, l'art du dialogue et des silences n'a jamais été aussi profond. »
« Apichatpong Weerasethakul déroute en restant en périphérie de la jungle et ouvre une nouveau chapitre de son cinéma, peut-être du cinéma. »
The Book Of Fish (FFCP 2021)
Lee Joon-ik
« Une réflexion sur la fonction du savoir qui surprend par son ampleur et son audace. Belle surprise. »
Our Midnight (FFCP 2021)
Lim Jung-eun
« Quelques jolies idées hélas desservies par une mise en scène trop précieuse et une écriture trop fragile. »
« Séoul nocturne magnifiquement filmée mais malheureusement au service d'un récit trop chichiteux et superficiel où la proposition façon Linklater en Corée ne fonctionne pas. »
Hostage: Missing Celebrity (FFCP 2021)
Pil Kam-sung
« Fun et émotions fortes sont au rendez-vous de ce thriller très réussi qui joue avec l'acteur et son image. On le redit, Hwang Jung min est grand ! »
« Un premier film réussi, même si le souvenir ne reste pas impérissable. »
Introduction (FFCP 2021)
Hong Sang-soo
« Du HSS. »
A Distant Place (FFCP 2021)
Park Kun-young
« Alliant nature et sentiments, Park Kun-young surprend par l'ampleur émotionnelle d'un récit aussi pudique que passionné. »
Midnight (FFCP 2021)
Kwon Oh-seung
« La bonne idée que suggérait la scène d'ouverture s'effondre dans les 10 minutes suivantes pour un thriller où la surenchère n'a d'égale que son comique involontaire. »
« Tous les clichés du thriller coréen sans les qualités à cause d'une surenchère qui dessert de bonnes idées dans la forme sur l'usage du paysage urbain, et dans le fond avec la vulnérabilité dans lequel place l'handicap au sein du monde contemporain. »
« Midnight commence pas mal, fourmille de bonnes petites idées mais est complètement écrasé par sa surenchère qui provoque rebondissements sur rebondissements et donc une totale incohérence. »
Homeless (FFCP 2021)
Lim Seung-hyeun
« Le début est prometteur mais à force de charger la barque sur les mésaventures de ses personnages, le film perd en pertinence et en émotion. »
Short Vacation (FFCP 2021)
Kwon Min-pyo - Seo Hansol
« C'est mignon mais on a l'impression d'un court métrage qui s'étire. »
« C'est mignon mais ça reste assez vain... »
The Medium (FFCP 2021)
Banjong Pisanthanakun
« Passionnante plongée dans le chamanisme qui installe la tension et l'horreur avec brio. »
« "L'exorciste" revisité façon found footage dans un contexte thaïlandais entre le mysticisme traditionnel et le scepticisme contemporain. Malaise et ambiance oppressante à souhait usant de toutes les cordes de l'horreur moderne, ça pèche un peu sur le final confus, mais sacrée expérience. »
« On ne pouvait espérer mieux pour un film d'Halloween : provoquant malaise et pure frousse, The Medium parvient également à faire fonctionner les méninges. Sans oublier que c'est assez rare de visionner un foud footage aussi beau visuellement. »
« La belle réflexion sur le shamanisme vire malheureusement dans sa dernière partie au film d'horreur assez... médium. »
Shinkhole (FFCP 2021)
Kim Ji-hoon
« Un chouette divertissement, bien mené avec un casting en grande forme. »
« Une comédie populaire coréenne tout ce qu'il y a de plus lourdingue. »
Moving On (FFCP 2021)
Yoon Dan-bi
« Des moments d'une grande justesse et des jeunes comédiens épatants illuminent ce joli premier film. »
« Beau et touchant récit familial entre Kore-eda et le Edward Yang de Yi Yi. »
Escape from Mogadishu (FFCP 2021)
RYOO Seung-wan
« Ryoo Seung wan démontre une nouvelle fois son talent pour le grand spectacle d'action. Très efficace. »
« Récit haletant qui prolonge intelligemment l'antagonisme des deux Corées sur une zone de guerre étrangère. C'est efficace sans être caricatural sur le contexte de guerre civile tout en capturant son chaos. »
« Ryoo Seung-wan ne renouvèle pas le génie de Battleship Island. Mais il livre ici un film d'action rondement mené et carré, en prenant appui sur un fait historique assez méconnu. Un bon moment qu'on ne boude pas. »
« Le savoir-faire et le sens de l'esbroufe de Ryoo Seung-wan ne suffisent pas à cacher le caractère factice de l'injection forcée d'une dose de spectaculaire dans une histoire qui aurait mérité plus de sobriété. »
Ten Months (FFCP 2021)
Namkoog Sun
« Un premier long métrage sensible pour un sujet traité avec une ironie rafraîchissante malgré quelques maladresses. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Tableau des Etoiles

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Introduction (en salles le 02/02/2022)
Hong Sang-soo
« Du HSS. »
« Hong Sang-soo poursuit l'épure apaisée de son cinéma dans un geste de dénuement bouleversant. »
Belle (en salles le 29/12/2021)
Hosoda Mamoru
« Hosoda embrasse une foule d'esthétique dans l'animation pour toucher au plus près l'émotion. Grande œuvre sur le metaverse, Belle offre aussi un conte hautement moral et social sur l'acceptation et la faculté en chacune et chacun à cultiver la beauté des autres. »
« Plusieurs axes (le conte, la chronique sociale, le récit adolescent) qui ont parfois du mal à mêler harmonieusement mais la beauté formelle et le final chargé d'émotion parviennent en définitive à nous cueillir. »
« Hosoda ne se plantera jamais totalement mais on sort frustré de ce film qui court trop de lièvres à la fois, en mettant en scène un univers virtuel un poil fade. Dommage. »
« La thématique "La Belle et la Bête" presque superflue gâche un tout petit peu l’ensemble, mais c’est peu de chose face au tourbillon visuel, musical et émotionnel qu’offre Hosoda. »
« Un sujet ô combien intéressant pour une exécution molle. »
« De belles trouvailles graphiques, esthétiques et narratives au service d'un récit convenu, où l'on peine à trouver un semblant de point de vue et d'aspérité sur ce qu'il décrit. On a connu Hosoda plus impliqué, engagé ou personnel : c'est la première fois que sa virtuosité formelle semble n'avoir rien à nous dire. »
The Cloud In Her Room (en salles le 22/12/2022)
Zheng Lu Xinyuan
« Fusion entre Godard et Bi Gan, le film de Xinyuan Zheng Lu nous fait voyager dans les rêves d'une Chine qui se questionne et se cherche. »
Goodbye Mr. Wong (en salles le 29/12/2022)
Luang Kiyé-Simon
« Les liens qui unissent les personnages se lient et se délient d'une belle manière. »
Les Amants sacrifiés (en salles le 08/12/2021)
Kurosawa Kiyoshi
« Plein de belles choses et d'idées superbes, mais par moments trop déroutant au point de me perdre dans ce que veut réellement raconter le film. »
« Le début est bancal et la conclusion laborieuse. Néanmoins, il se cache derrière ces Amants Sacrifiés un film bien plus ironique et retors que son vernis de melo hyper classique pourrait suggérer. »
« Nouveau plongeon romanesque pour Kurosawa avec une passion amoureuse vectrice d'une émancipation ambiguë dans un Japon totalitaire. Passionnant. »
« De belles choses mais ça ne suffit pas... Peut-être que c'est Hamaguchi le souci, finalement. »
« La mise en scène ne décolle jamais, et rend impossible l'exécution d'un scénario consistant. C'est peu dire que Kurosawa déçoit. »
« Très mineur malgré de belles choses, qui donnent l'impression de ne jamais prendre. »
Le diable n’existe pas (en salles le 01/12/2021)
Mohammad Rasoulof
« Rasoulof confronte encore et toujours le système de son pays. Une vibrante réflexion du prix de la résistance et de l'obéissance dans un film aussi engagé qu'humaniste. »
« En quatre facettes, Rasoulof atteint, depuis l'épineuse question morale de la peine de mort, aux tréfonds de la condition humaine pour mettre en lumière ses troubles, avec douceur, violence, beauté et crudité. »
« Plusieurs séquences terrassantes, un plaidoyer pour plus d'humanisme et in fine, plus de démocratie. »
Memoria (en salles le 17/11/2021)
Apichatpong Weerasethakul
« Il y a ceux qui font semblant de faire du cinéma, et il y a le cinéma. »
« Sublime méditation sur notre rapport au monde et à ce qui nous entoure. Et si on confiait les manettes de l'humanité à Apichatpong Weerasethakul ? »
« En s'associant à Swinton, Weerasethakul n'évite pas tout à fait le devenir "world cinema" de son esthétique contemplative. Si sa relecture du Vaudou de Tourneur offre une trouée sensorielle en cinéphilie, le film dégage surtout une impression d'étiolement. »
« Nuances humanistes infinies, l'art du dialogue et des silences n'a jamais été aussi profond. »
« Apichatpong Weerasethakul déroute en restant en périphérie de la jungle et ouvre une nouveau chapitre de son cinéma, peut-être du cinéma. »
The Book Of Fish (FFCP 2021)
Lee Joon-ik
« Une réflexion sur la fonction du savoir qui surprend par son ampleur et son audace. Belle surprise. »
Our Midnight (FFCP 2021)
Lim Jung-eun
« Quelques jolies idées hélas desservies par une mise en scène trop précieuse et une écriture trop fragile. »
« Séoul nocturne magnifiquement filmée mais malheureusement au service d'un récit trop chichiteux et superficiel où la proposition façon Linklater en Corée ne fonctionne pas. »
Hostage: Missing Celebrity (FFCP 2021)
Pil Kam-sung
« Fun et émotions fortes sont au rendez-vous de ce thriller très réussi qui joue avec l'acteur et son image. On le redit, Hwang Jung min est grand ! »
« Un premier film réussi, même si le souvenir ne reste pas impérissable. »
Introduction (FFCP 2021)
Hong Sang-soo
« Du HSS. »
A Distant Place (FFCP 2021)
Park Kun-young
« Alliant nature et sentiments, Park Kun-young surprend par l'ampleur émotionnelle d'un récit aussi pudique que passionné. »
Midnight (FFCP 2021)
Kwon Oh-seung
« La bonne idée que suggérait la scène d'ouverture s'effondre dans les 10 minutes suivantes pour un thriller où la surenchère n'a d'égale que son comique involontaire. »
« Tous les clichés du thriller coréen sans les qualités à cause d'une surenchère qui dessert de bonnes idées dans la forme sur l'usage du paysage urbain, et dans le fond avec la vulnérabilité dans lequel place l'handicap au sein du monde contemporain. »
« Midnight commence pas mal, fourmille de bonnes petites idées mais est complètement écrasé par sa surenchère qui provoque rebondissements sur rebondissements et donc une totale incohérence. »
Homeless (FFCP 2021)
Lim Seung-hyeun
« Le début est prometteur mais à force de charger la barque sur les mésaventures de ses personnages, le film perd en pertinence et en émotion. »
Short Vacation (FFCP 2021)
Kwon Min-pyo - Seo Hansol
« C'est mignon mais on a l'impression d'un court métrage qui s'étire. »
« C'est mignon mais ça reste assez vain... »
The Medium (FFCP 2021)
Banjong Pisanthanakun
« Passionnante plongée dans le chamanisme qui installe la tension et l'horreur avec brio. »
« "L'exorciste" revisité façon found footage dans un contexte thaïlandais entre le mysticisme traditionnel et le scepticisme contemporain. Malaise et ambiance oppressante à souhait usant de toutes les cordes de l'horreur moderne, ça pèche un peu sur le final confus, mais sacrée expérience. »
« On ne pouvait espérer mieux pour un film d'Halloween : provoquant malaise et pure frousse, The Medium parvient également à faire fonctionner les méninges. Sans oublier que c'est assez rare de visionner un foud footage aussi beau visuellement. »
« La belle réflexion sur le shamanisme vire malheureusement dans sa dernière partie au film d'horreur assez... médium. »
Shinkhole (FFCP 2021)
Kim Ji-hoon
« Un chouette divertissement, bien mené avec un casting en grande forme. »
« Une comédie populaire coréenne tout ce qu'il y a de plus lourdingue. »
Moving On (FFCP 2021)
Yoon Dan-bi
« Des moments d'une grande justesse et des jeunes comédiens épatants illuminent ce joli premier film. »
« Beau et touchant récit familial entre Kore-eda et le Edward Yang de Yi Yi. »
Escape from Mogadishu (FFCP 2021)
RYOO Seung-wan
« Ryoo Seung wan démontre une nouvelle fois son talent pour le grand spectacle d'action. Très efficace. »
« Récit haletant qui prolonge intelligemment l'antagonisme des deux Corées sur une zone de guerre étrangère. C'est efficace sans être caricatural sur le contexte de guerre civile tout en capturant son chaos. »
« Ryoo Seung-wan ne renouvèle pas le génie de Battleship Island. Mais il livre ici un film d'action rondement mené et carré, en prenant appui sur un fait historique assez méconnu. Un bon moment qu'on ne boude pas. »
« Le savoir-faire et le sens de l'esbroufe de Ryoo Seung-wan ne suffisent pas à cacher le caractère factice de l'injection forcée d'une dose de spectaculaire dans une histoire qui aurait mérité plus de sobriété. »
Ten Months (FFCP 2021)
Namkoog Sun
« Un premier long métrage sensible pour un sujet traité avec une ironie rafraîchissante malgré quelques maladresses. »
  • : pas de note
  • : mauvais
  • : moyen
  • : bon
  • : très bon
  • : excellent
  • : chef-d'Oeuvre

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.