Comme chaque année, le Festival Black Movie propose une belle sélection de films en provenance d’Asie. Pour cette édition, qui se déroulera du 19 au 28 janvier, ce sont pas moins de 35 films asiatiques qui s’affichent au programme, de tous horizons.
Parmi les films japonais, on retrouve en avant-première les derniers films de Hamaguchi Ryusuke, Evil Does Not Exist, et Tsukamoto Shinya, Shadow of Fire. Nous pouvons également y voir Ripples, le dernier film de la réalisatrice Ogigami Naoko et se délecter à nouveau de The First Slam Dunk d’Inoue Takehiko qui a charmé notre rédaction en 2023.
De Corée, nous pourrons assister à une nouvelle projection de Cobweb de Kim Jee-woon, ou regarder dans le rétroviseur avec As One, film de 2012 de Moon Hyun-sung.
En matière de cinéma sinophone, Wang Bing est de la partie avec ses deux dernières productions : Man in Black et Jeunesse (le printemps). Eat Bitter, coproduction sino-centrafricaine de Sun Ningyi et Pascale Appora-Gnekindy est également annoncé. Mad Fate de Soi Cheang donne sa voix à Hong Kong, tandis que Taïwan est bellement représentée avec pas moins de 15 films ! On retrouve ainsi de grands noms de l’île de Formose, avec notamment 6 films de Tsai Ming-liang, dont 3 inédits : The Moon and the Tree, The Night et Where do you stand, Tsai Ming-Liang?. Notons la présence d’un film aborigène : Gaga de Laha Mebow. Enfin, Singapour se voit représenté par Tomorrow is a Long Time de Jow Zhi Wei.
Tatami de Guy Nattiv évoque la condition de la femme iranienne dans le milieu du judo, et s’ajoute à Critical Zone d’Ali Ahmadzadeh et Celluloid Underground d’Ehsan Khoshbakht pour donner sa part de la sélection à l’Iran.
Du côté de l’Inde, nous aurons le plaisir de revoir sur grand écran Shah Rukh Kan dans le film de 2007 Chakh De! India de Shimit Amin. The Red Suitcase, coproduction népalo-srilankaise, vient s’ajouter à cette petite liste de films de l’Asie du Sud.
Bauryna Salu, premier film du réalisateur kazakh Askhat Kuchencherekov, vient quant à lui achever une belle programmation asiatique.
Quelques classiques viennent s’ajouter aux festivités. On peut ainsi voir ou revoir Tokyo Olympiad d’Ichikawa Kon et Sumo Do, Sumo Don’t de Suo Masayuki pour le Japon, et Dragon Inn de King Hu, Un Temps pour vivre, un temps pour mourir de Hou Hsiao-hsien et le wu xia A City called Dragon pour Taïwan.
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Maxime Bauer.
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