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Mot de passe oublié ?
Toujours là où on ne l'attend pas, Sion Sono, le punk hyper-actif du cinéma nippon nous revient avec pas moins de cinq longs métrages pour cette seule année cinématographique 2015. Financé par deux grosses majors et inspiré d'un roman à succès, Tag a de quoi faire frémir, même les fans les plus enthousiastes du cinéaste! Nous ne pouvons qu'espérer qu'il parvienne à insuffler un sentiment de rébellion qui libèrerait ces jeunes adolescentes de leur moule industriel de lolita soumise !
Comme s’il n’avait plus rien à prouver, Kitano se lâche dans une comédie burlesque sur fond de conflits yakuza. Son film, en un certain sens, le plus authentique.
Le pays des matins calmes vit des nuits bien agitées. Couteaux aiguisés, ambiance crépusculaire, règlements de compte et trafic en tous genres, Han Jun-Hee nous invite pour son premier long métrage à une visite pour le moins mouvementé du quartier de Chinatown et réalise in fine un thriller moins conventionnel qu'il ne le paraît.
Premier film de sa cuvée 2015 visible chez nous, Gokudô Daisensô (Yakuza apocalypse), marque un retour au source bienfaiteur du cinéaste stakhanoviste le plus frappé du Japon: Miike Takashi. Présenté en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs en Mai dernier, ce nouveau cru semble confirmer qu'après quelques égarement artistiques, le réalisateur des DOA et autre Visitor Q est toujours présent.
À l'occasion de sa diffusion au Festival du Cinéma Chinois en France dont il était l'une des bonnes surprises, critique du Ferry de Shin Wei.
One on One, encore inédit en France, est le nouveau film coup de poing du Sud-coréen Kim Ki-duk. Moins drôle que son prédécesseur Moebius, il est aussi brut que Pieta.