Festival de Cannes 2024, la sélection asiatique des autres compétitions

Posté le 19 avril 2024 par

Alors que la programmation officielle du Festival de Cannes 2024 s’est dévoilée il y a quelques jours (nous vous en parlions ici), les autres compétitions ont révélé leur sélection.

Du côté de la Quinzaine des Cinéastes (dont la sublime affiche a été dessinée par Kitano Takeshi), nous pourrons assister dans la catégorie long-métrages à la projection du film japonais Desert of Namibia de Yamanaka Yoko, dont nous savons à l’heure actuelle peu de choses, de l’anime Ghost Cat Anzu de Kuno Yoko et Yamashita Nobuhiro, une coproduction franco-japonaise, d’un premier long-métrage taïwano-singapourien, Mongrel de Chiang Wei Liang et You Qiao Yin et de Sister Midnight, film du réalisateur indien Karan Kandhari. Un court-métrage vietnamien, Mulberry Fields de Nguyen Trung Nghia et un court japonais, Extremely Short de Yamamura Koji, s’ajoutent aux festivités de cette Quinzaine 2024.

La Semaine de la Critique ne compte quant à elle qu’un seul film asiatique, Locust, du néanmoins remarqué KEFF, réalisateur américano-taïwanais qui nous avait surpris et séduit avec son moyen-métrage dévastateur Taipei Suicide Story, et dont c’est le premier long-métrage.

L’ACID ne proposera également qu’un seul film d’Asie, l’Indien In Retreat, premier-long métrage du réalisateur Maisam Ali Shah, né en Iran, d’origine himalayenne et ayant fait ses études de cinéma et audiovisuel en Inde.

Mise à jour : la section Cannes Classics comporte elle plusieurs évènements liés au continent asiatique. Tout d’abord, une projection des Sept Samouraïs de Kurosawa Akira aura lieu pour les 70 ans du film. Seront également présenté au public des copies neuves du philippin Bona de Lino Brocka, de l’indien Manthan de Shyam Benegal (en présence de l’acteur Naseeruddin Shah) et du hongkongais Shanghai Blues de Tsui Hark (en présence de l’actrice et réalisatrice Sylvia Chang). Enfin, en annexe, le documentaire Walking in the Movies dresse le portrait du créateur du Festival de Busan, Kim Dong-ho, en sa présence et celle du réalisateur Kim Lyang.

Maxime Bauer.

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