Dernière sortie asiatique en date sur MUBI, Blissfully Yours est le second long-métrage de l'incontournable réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Dans ce voyage langoureux au cœur de la forêt, le récit préfigure du reste de sa filmographie et plus particulièrement de Tropical Malady, à bien des égards.
En ce mois d'août, Spectrum Films nous gratifie d'un double programme Jiang Wen en Blu-Ray. Intéressons-nous à l'un des deux films du coffret dédié à l'acteur-réalisateur de la Cinquième génération avec In the Heat of the Sun, véritable petit miracle du cinéma chinois continental, remonté en version longue et restauré par L'Immagine Rittrovata de Bologne en 2013, qui ne pouvait pas mieux tomber qu'en cet été.
Lors de la 4e édition du Filmosa Festival, il était possible de voir I WeirDO de Liao Ming-yi, une sensationnelle et inhabituelle comédie romantique tournée entièrement à l'iPhone, la première expérience du genre à Taïwan.
Après plus de quinze ans de nombreux chefs-d’œuvre, en format séries (Ping Pong The Animation, Devilman Crybaby, The Tatami Galaxy) et au cinéma (Mindgame, Night is Short, Walk on Girl, Lou et l'île aux sirènes), Yuasa Masaaki n'a plus grand chose à prouver. Avec Ride Your Wave, il entérine sa patte à travers une romance entre deux jeunes adultes colorée, parsemée d'envolées graphiques, les plus belles que le cinéma d'animation japonaise peut offrir.
En 1997, Ann Hui adapte pour la seconde fois un récit de la célèbre écrivaine Eilleen Chang dans une coproduction sino-hongkongaise : Eighteen Springs. Cette romance contrariée empreinte de mélancolie peut être perçue comme le reflet d’une situation politique chinoise et hongkongaise tumultueuse. Partager Suivre
Depuis la fermeture des cinémas, la plateforme Henri de La Cinémathèque française propose au public diverses œuvres patrimoniales accessibles en ligne. À partir de mars, le programme « carte blanche Thaï Film Archive » sera la possibilité de voir quatre films classiques thaïlandais, courts et longs, en version restaurée. Attardons-nous sur le premier d’entre eux : le long-métrage Santi-Vina, réalisé par Thavi Na Bangchang en 1954.