Inédit en salle en France, Derniers Chrysanthèmes trouve pour la première fois le chemin des écrans grâce au distributeur Les Acacias, dans une apparence numérique qui par bonheur, de-ci de-là, conserve quelques traces de ses origines argentiques. 54ème des 74 longs-métrages de Naruse Mikio, réalisés entre Le Grondement de la montagne (1954) et Nuages flottants (1955), ce portrait multiple de geishas aux beauté fanées se tresse au fil d'un rythme faussement nonchalant pour élaborer la tapisserie d'un monde en plein crépuscule. Le tout composé par un orchestre de grandes comédiennes.
À l'occasion du cinquantenaire de la mort du cinéaste, la salle Cinemavera, à Tôkyô, a consacré une rétrospective à Hiroshi Shimizu, un réalisateur encore trop peu connu en France et qui a pourtant joué aux côtés d'Ozu et Mizoguchi un rôle important dans le cinéma japonais.