C'est dans une sublime édition concoctée par Davy Chou lui-même que nous revient Le Sommeil d'or, quelques mois après sa sortie. Une invitation à se replonger dans l'indispensable documentaire consacré au cinéma cambodgien. Par Victor lopez.
Lors de la 19ème édition du Festival International des Cinémas d'Asie (FICA) a été projeté en avant-première mondiale le documentaire Where I Go du cinéaste cambodgien Kavich Neang. Oeuvre qui transpire la sincérité, Davy Chou (Le Sommeil d'or) et Kavich Neang font partie de la relève du cinéma cambodgien avec Rithy Panh comme figure emblématique. Interview fleuve avec le cinéaste. Par Julien Thialon.
C'est avec plaisir que nous allons à la rencontre de Davy Chou, réalisateur du magnifique Sommeil d'or, en salles le 19 septembre. Depuis sa découverte à Paris Cinema (lire ici), les images du documentaire sur l'âge d'or du cinéma cambodgien (1960-1975) ne nous ont en effet pas quité, et nous avions pléthore de question à poser à son auteur, qui nous reçoit tout souriant deux jours avant la sortie de son premier long-métrage. Plus d'une heure et demi plus tard, la rencontre s'achève sur un débat concernant La jeune Fille de l'eau de Shyamalan, venant conclure un échange passionant dans lequel l'amour du jeune cinéaste pour le cinéma et son sujet transparait à chaque phrase. On ressort heureux de cette belle rencontre, avec une envie : revoir Le Sommeil d'or, sûr d'en percer encore un peu mieux les secrets après cet entretien. Interview par Victor Lopez, photos et retranscription par Julien Thialon.
Poursuivant son travail de mémoire sur le génocide cambodgien, Rithy Panh donne dans Duch, le maître des forges de l'enfer, la parole au bourreau, comme un passionnant et fascinant contrechamp au travail qu'il entreprend depuis plus de vingt ans. Par Victor Lopez.
L’année dernière, Cannes avait fait plaisir aux amateurs de cinéma asiatique avec une consécration (Weerasethakul), une résurrection (Kitano), une découverte (Jang Cheol-so) et un bon paquet de confirmation (Hong Sang-soo, Lee Chang-dong, Im Sang-soo, Jia Zang-ke). Et s’il est encore trop tôt pour dire ce que va donner la sélection asiatique cette année, on peut déjà se réjouir de pouvoir miser sur au moins dix films attendus ! Passage en revu de nos favoris, en sachant que la surprise peut venir d’ailleurs (des courts, des inconnus, du marché du film…), et qu’ East Asia guettera cela avec attention durant toute la durée de la quinzaine en ces pages ! Par Victor Lopez.