Noir et abrupte, Bozo d'Omori Tatsushi a divisé le public de Kinotayo 2013. Nous avons rencontré le réalisateur lui parlant de sa vision du Japon, de l'avenir du cinéma nippon et de monstres !
Avec ses 7 films en compétition, le 8ème festival du Film japonais contemporain de Kinotayo a su nous présenter un éventail de la production cinématographique japonaise de ces derniers mois, en même temps qu'un miroir des préoccupations de la société qui les a fait naître. Quel image du Japon et de son cinéma ces films nous révèlent-t-il ?
Le 3 décembre s'ouvre l'édition 2013 du festival Kinotayo. Comme chaque année, Eastasia sera de la partie.
En ouverture de Kinotayo 2013 est projeté Wara no Tate de Miike Takashi, l'occasion de revenir sur la critique de Nicolas Debarle.
Voici venu le temps du Festival Kinotayo 2013, Eastasia et la MCJP vous offrent des places !
Monsters Club, disons-le d’emblée, est un film tout à fait déséquilibré. S’il fait indéniablement montre des talents de plasticien de Toyoda Toshiaki et de son habileté à tisser des atmosphères denses grâce, entre autres, à une utilisation très rigoureuse et précise du hors-champs, il souffre aussi de véritables défauts d’écriture. Le film de Toyoda ressemble en effet au type même de l’œuvre laissée trop longtemps en gestation, de l’œuvre trop réfléchie qui aurait, pour ainsi dire, « trop mûri ». Par Clément Pascaud.