L'Île, film culte de Kim Ki-duk, est à revoir à L’Étrange Festival cuvée 2024, dans le cadre de la carte blanche accordée à la revue Métal Hurlant pour ses cinquante années d'existence, en présence de Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Étienne Robial, Elene Usdin et Lolita Couturier.
Des premiers pas hésitants à sa récente explosion de popularité, les plus de cent années d'existence du cinéma coréen valaient bien une monographie. Fort d'innombrables heures de visionnage et d'une passion sans failles, Bastian Mereisonne en assume la charge et nous livre, avec Hallyuwood : le cinéma coréen, un résultat à la hauteur du défi.
La 4e édition du festival Un Printemps en Asie se déroulera du 9 au 13 mars à Rennes. Le festival se rendra au cœur des « Histoires de Familles » en Corée du Sud.
Dans son Dictionnaire du cinéma coréen, Antoine Coppola revient sur la décennie 2011-2020 qui a vu l’industrie sud-coréenne confirmer son dynamisme et sa volonté de puissance, jusqu’à la consécration de Parasite de Bong Joon-ho, Palme d'Or au Festival de Cannes en 2019.
Grâce au travail généreux de Spectrum Films, sort enfin en Blu-Ray pour la première fois la grande œuvre de laquelle Kim Ki-duk est né cinéaste aux yeux du monde. Incluant à la fois la version restaurée à merveille de L'Île (2000) et Rough Cut (1998), polar méta scénarisé et produit par le cinéaste, cette édition copieuse permet de revenir aux linéaments de l'auteur sulfureux sud-coréen et de se rappeler, non sans violence, que l'art "n'est pas un dîner de gala".
Un an après la célébration du centenaire du cinéma coréen, et le "phénomène" mondial Parasite, le dramaturge, metteur en scène, scénariste et réalisateur Kang Chang-il propose de revenir aux sources avec Les débuts du cinéma en Corée. Reposant sur un impressionnant travail de documentation, l'ouvrage publié aux Editions Ocrée plonge le lecteur dans les origines d'un cinéma hybride, construit au gré du contexte historique et social de son pays.