God's Puzzle de Miike Takashi, sorti originellement en 2008, est disponible en VOD, et bien sûr en DVD depuis quelques années. Il nous permet d'apprécier une facette différente de la filmographie du réalisateur japonais, davantage habitué aux histoires de yakuzas comme dans Dead or Alive, Gozu, Fudoh ou encore Crows Zero.
Présenté cette année à L'Etrange Festival dans la catégorie Nouveaux talents, Aragne: Sign of Vermillion est le premier long-métrage réalisé par Sakamoto Saku, qui est aussi derrière le scénario, l'animation et la bande-son. Il signe là un film d'horreur indépendant à l'atmosphère bluffante, malgré des lacunes d'écriture.
Le réalisateur des films April Story et Hana et Alice mènent l’enquête, Iwai Shunji, reviendra en janvier prochain avec le drame Last Letter.
Pour continuer en beau le grand cycle Japonismes : âmes en résonances qui durera toute une saison, la Cinémathèque française poursuit sa programmation consacrée au cinéma japonais. Deux sélections ont été mises en place : du 23 janvier au 25 février et du 14 au 24 février.
Evangelion 3.0 +1.0 se fait sacrément attendre. On nous l'a annoncé pour 2015, on nous donne espoir sans cesse... et finalement, le film ne sortira qu'en 2020 !
Avec les fêtes de fin d’année, vient le temps des bilans et du traditionnel TOP 10 de la rédaction. Une année qui vient couronner les cinéastes prolifiques (Hong Sang-soo, Kurosawa Kiyoshi, Fukada Koji – qui ont chacun réalisé entre 2 et 4 films en 2017, tous au moins cités une fois – profitant de l’absence, une fois n’est pas coutume, de Sono Sion de notre classement), mais qui vient surtout confirmer la bonne santé du cinéma japonais, capable de produire à la fois des films d’auteurs exigeants (Sayonara), des Blockbusters de qualité (Shin Godzilla), des films de genre mémorables (Creepy) et des œuvres complètement hors-normes (Happy Hour, la fresque de 5 heures 30 qui nous a ébranlée lors en début d’année, Bangkok Nights), sans oublier la vitalité du cinéma d’animation (Dans un recoin de ce monde, your name.). L’autre tendance de ce classement tend à montrer que les œuvres les plus originales n’arrivent pas forcement jusqu’à nos salles de cinéma avec des sorties nationales, et qu’il faut se déplacer en festival pour voir les plus beaux moments de cinéma de l’année : c’est Kinotayo qui nous a proposé Happy Hour, le PIFFF Shin Godzilla, le FFCP The Battleship Island… En espérant que le plus grand nombre puisse les découvrir en 2018, toute l’équipe d’East Asia vous souhaite une très belle année !