rester connecté
Mot de passe oublié ?
Le cinéma art et essai japonais figure parmi les plus représentés en matière de cinémas d’Asie sur nos écrans. Aussi, chaque film à sortir doit parvenir à se démarquer pour rester dans les mémoires. En adaptant une histoire vraie et mélodramatique avec Satoshi, Matsumoto Jumpei rentre dans les canons de son registre, plutôt sagement, mais pour autant, offre de vrais moments d’émotion aux spectateurs.
Afin de clôturer comme il se doit l'édition 2024 du Festival Allers-Retours : le dernier film du regretté Pema Tseden, Snow Leopard, sorti à titre posthume, couronné du Grand Prix au Festival International du Film de Tokyo et présenté à la Mostra de Venise. Un ultime voyage dans les contrées désertiques du plateau tibétain.
Présenté en exclusivité au festival Allers-Retours, le nouveau film d'Ann Hui, grande réalisatrice du cinéma hongkongais, revient aux sources de son amour pour l’art : la littérature. Dans un documentaire faisant énormément penser aux déambulations d’Agnès Varda, Ann Hui nous invite à errer dans le paysage littéraire poétique du Hong-Kong contemporain, en suivant plus particulièrement les parcours de Liu Wai Tong et Huang Can-ran, à travers un entretien croisé opposant les deux figures comme deux destinées poétiques contemporaines.
Sans doute l'un des meilleurs crus du millésime 2024 de l'Allers-Retours, The Last Year of Darkness documente la jeunesse nocturne et la scène musicale underground de Chengdu au gré des métamorphoses de la mégapole sichuanaise. Une capsule temporelle saisissante réalisée par l'Américain Ben Mullinkosson, dans la sélection officielle de l'International Documentary Film Festival d'Amsterdam.
Classique immortel de l'animation japonaise réalisé en 2001 par le très regretté Kon Satoshi, Millennium Actress est dès à présent disponible sur MUBI.
Après une grande phase de communication autour ce projet d'animation de longue haleine, une sortie en Chine en 2023 et quelques passages en festivals de par chez nous, le long-métrage d'animation Le Royaume des abysses, aussi connu sous son titre international Deep Sea, trouve le chemin de nos salles. Il n’est donc pas une sorte d’objet venu de nulle part, l’œuvre est depuis sa genèse conçue comme un marqueur esthétique et culturel du cinéma chinois, un évènement. C’est justement cette spécificité, que Tian Xiaopeng veut révéler pour la Chine comme ce fut le cas pour le Japon dans les années 80. Le Royaume des abysses, c’est aussi le manifeste d’un jeune cinéaste qui nous montre ce que devrait être le présent et le futur du cinéma d’animation en plongeant dans l’héritage esthétique riche du pays de l’encre et de la poudre.