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Diffusé le dernier jour de la compétition lors du Festival de Cannes 2015, The Assassin n'a pas eu l'effet escompté sur la Croisette. Reparti avec le Prix de la Mise en Scène, le nouveau Hou Hsiao-Hsien s'est fait longtemps désirer sur les écrans. En plus de la sortie de son dernier bijou, le cinéaste taïwanais aura le droit au mois de mars à une rétrospective complète de son œuvre à la Cinémathèque Française, qui propose une avant-première du film le 17 février.
Entre Kore-eda Hirokazu et le Festival de Cannes, c'est une histoire qui dure. Deux ans après le bouleversant Tel père, tel fils, le réalisateur japonais est revenu en compétition avec son adaptation du manga Kamakura Diary, écrit et dessiné par Yoshida Akimi. Accueilli fraichement par un public en mal de sensations fortes, Notre petite Sœur s'inscrit pourtant dans le prolongement logique d'une œuvre qui ne cesse d'évoluer, de se mouvoir selon les obsessions de son auteur.
Notre « palme du cœur », pour reprendre les mots de Nicolas Lemerle lors de sa découverte de Notre petite sœur à Cannes en mai dernier, arrive dans les salles le mercredi 28 octobre. L’occasion de rencontrer un Kore-eda Hirokazu d’une gentillesse et disponibilité absolues pour lui parler de son dernier film. Après quelques échanges sur le Festival de Vesoul, où nous l’avions rencontré en 2012 (voir notre vidéo ici) et dont il venait de croiser les directeurs, Martine et Jean-Marc Thérouanne à Busan, l’interview s’ouvre sur son rapport au manga qui a inspiré son magnifique dixième long-métrage.
Le nouveau songe d'Apichatpong Weerasethakul arrive sur les écrans français le 2 septembre. Tentative d'interprétation du rêve.
Le pays des matins calmes vit des nuits bien agitées. Couteaux aiguisés, ambiance crépusculaire, règlements de compte et trafic en tous genres, Han Jun-Hee nous invite pour son premier long métrage à une visite pour le moins mouvementé du quartier de Chinatown et réalise in fine un thriller moins conventionnel qu'il ne le paraît.
Un film limpide et poignant, qui nous parle avec acuité de l’Inde contemporaine. Dommage que le scénario soit en grande partie prévisible, et la mise en scène un peu trop sage.