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Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris consacre sa section « classiques » à des films scandaleux teintés de sexe. C’est l’occasion de (re)découvrir An Empty Dream de Yoo Hyeon-mok, un véritable ovni dans le cinéma coréen des années 60 mêlant onirisme chirurgico-dentaire, sadomasochisme et expressionnisme allemand. Par Marc L'Helgoualc'h.
La troisième édition du festival du cinéma en ligne Asian Connection nous proposait comme deuxième film coréen de la sélection, Barbie, de Lee Sang-woo, réalisateur méconnu de films à petits budgets. Rien d'innocent ou de doucereux dans ce Barbie, mais un film des plus noirs, basé sur un fait divers réel des années 1990, dont la réussite doit beaucoup à la mise en scène efficace et au talent de ses jeunes acteurs. Par Aiko Serialwriter & Shaya.
Après Furusato 2009, esquisse documentaire, Tomita Katsuya revient avec son troisième long métrage Saudade, portrait (autoproduit) d’une ville en déliquescence. Par Jérémy Coifman.
Découvert à Deauville Asia 2012, Headshot sort en salles le 31 octobre pour montrer les limites du cinéma exigeant et doué du thaïlandais Pen-ek Ratanaruang, qui se tire une balle dans le pied à force de formalisme plutôt que de nous donner l’impression de nous mettre une balle dans la tête. Par Victor lopez.
La troisième édition du festival du cinéma asiatique en ligne, Asia connection, s’ouvrait avec la diffusion du film coréen Romance Joe de Lee Kwang-kuk. Le film a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, y compris dans l’une des sections du 16ème Festival international du film de Busan où il a d’ailleurs gagné un prix. Le réalisateur nous offre ici un premier long métrage singulier de grande facture, emmenant son spectateur dans un labyrinthe scénaristique intemporel, entre fiction et réalité. Par Julien Thialon.
Marines Are Gone est un des nombreux films de guerre de Lee Man-hee, réalisateur coréen phare des années 1960 et 1970. Le film, qui suit un régiment sud-coréen opposé aux armées nord-coréennes et chinoises en 1950, peut être considéré comme le Full Metal Jacket coréen : on y trouve des scènes de combat brutes de décoffrage, une fête dans un bordel, des séances d'entraînement et surtout la vie quotidienne des soldats dans leur campement. Comme Stanley Kubrick, Lee Man-hee a voulu montrer à quoi ressemble vraiment la guerre, dans toute sa violence inhumaine. Par Marc L'Helgouac'h.