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Mot de passe oublié ?
2016, triste année anniversaire.Cela fait déjà cinq ans que la catastrophe de Fukushima a laissé à l'abandon l'une des plus belles régions agricoles du Japon. Afin de rappeler combien ce désastre écologique et humain affecte le pays et nos modes de vie, la Maison de la Culture du Japon à Paris a invité la cinéaste Nakamura Mayu à présenter Alone in Fukushima. Un ducumenaire aussi touchant qu'effrayant qui fait la lumière sur Naoto, personnalité bien connue des médias occidentaux, présenté comme le dernier homme vivant dans la zone contaminée.
Nakata Hideo était de passage à Paris pour la première mondiale de son nouveau long métrage, Ghost Theatre, qui se tenait à L'Étrange Festival au Forum des Images, événement qui avait consacré quelques années auparavant une carte blanche au cinéaste japonais. Marquant son retour au genre qui l'a rendu célèbre, le réalisateur de Ring et Dark Water est venu accompagné de son actrice principale, l'idole Shimazaki Haruka, ex-membre du groupe AKB 48. Ghost Theatre étant projeté lors de la 34ème édition du Brussels International Fantastic Films Festival, il était normal de remettre en avant les paroles de son réalisateur.
A l'occasion de la sortie de Taklub le 30 mars 2016, retour sur l'entretien passionnant réalisé en 2014 au FICA de Vesoul avec Brillante Mendoza, durant lequel il nous a parlé de son film d'horreur Sapi, du poverty porn et de sa vision de la nouvelle vague de réalisateurs Philippins.
8 années se sont écoulées depuis la sortie de son précédent film : Le Voyage du ballon rouge. Hou Hsiao-Hsien nous revient dans un genre dans lequel on ne l'imaginait pas, le wu xia. Et pourtant, le cinéaste taïwanais est parvenu à renouveler le récit de chevalerie chinois en revenant à ses sources littéraires. Un film qui porte bien son empreinte ciné génique, avec sa mise en scène soignée, ses plans séquences et son esthétique resplendissante. Et au cœur de ce film flamboyant, la sublime Shu Qi, qui signe ici sa troisième collaboration avec le maître. Entretien avec l'immense cinéaste, auquel la Cinémathèque française consacre également une rétrospective intégrale du 2 au 30 mars, en parallèle à la sortie française de The Assassin, en salles le 9 mars.
Le drame coréen de ce début d'année, c'est sans aucun doute Another Way de Cho Chang-ho présenté durant l'édition 2016 du FICA (Festival international des Cinémas d'Asie) de Vesoul. Présentant les derniers jours de deux personnages qui ne se connaissent pas, réunis par un pacte de suicide fait sur internet, il cherche à donner espoir et à réchauffer le cœur dans un univers pourtant glacial. Nous nous sommes entretenus avec son auteur.
C’est dans un anglais impeccable et une coupe de champagne à la main qu’Im Sang-soo a accepté de nous rencontrer au Festival International des cinémas d’Asie de Vesoul 2016, où il recevait un Cyclo d’or pour l’ensemble de sa riche carrière controversée. Il a pris le temps de nous détailler son parcours, de Girls’ Night Out, fer de lance de la nouvelle vague coréenne en 1998, à son récent Intimate Enemies, dont il parle pour la première fois à un média occidental, en passant par ses œuvres maîtresses : The President's Last Bang, Le vieux Jardin, The Housemaid, L’Ivresse de l’argent… Une longue conversation ponctuée par une série de déclarations d’amour au cinéma français et aux femmes fortes.