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La petite perle, et le lauréat, de cette édition 2015 du Festival Kinotayo fut 100 Yen love. Le nouveau film de Take Masaharu est un conte initiatique baigné dans un peinture sociale des classes défavorisées du Japon contemporain. Comme dans tout bon film de boxe, le vrai combat se passe en dehors du ring, et la ténacité du personnage d'Ichiko a séduit le public parisien. Une performance physique à laquelle la formidable actrice Ando Sakura, découverte dans Love Exposure de Sion Sono, apporte force et sensibilité, sentiments transcendés par la subtilité de son jeu. Nous nous sommes entretenus en face à face avec l'auteur du film.
Fukada Koji nous avait enchanté il y deux de cela avec Au revoir l'été son précédent film. Il nous revient cette année avec une œuvre aux antipodes. Un drame post-apocalyptique dont le profond sentiment de mélancolie semble cacher une beauté renouvelée. Un film qui révèle un talent d'un nouveau genre, puisque l'un des rôles principaux est interprété par Gemonoid F, le premier androïde acteur!
Lauréat d'une mention spéciale et du Prix du public au Festival d'Annecy en 2011 pour son long métrage d'animation Colorful, Hara Keiichi, valeur montante de la Japanim revient cette année avec un superbe portrait de femme doublé d'une peinture flamboyante du Japon à l'ère d'Edo: Miss Hokusai.
A l’occasion du festival Kinotayo, nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec la documentariste Mikami Chie, réalisatrice de We Shall Overcome. Nous sommes revenus sur son parcours de journaliste et sur sa passion pour l’île d’Okinawa, sa culture et ses habitants. Elle a pu ainsi nous donner un complément d’informations afin de mieux comprendre son engagement […]
Cinéaste japonaise découverte au Festival de Cannes en remportant la Caméra d'Or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après avoir présenté le très beau Still The Water, avec un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues. À découvrir en salles le 27 janvier.
Kabukicho Love Hotel fait partie de ces petits films que l'on attendait avec impatience de découvrir en salles. Présenté à Toronto en 2014, le film de Hiroki Ryuichi a tout de même eu le temps de se faire une belle petite réputation dans les divers festivals où il fut sélectionné avant d'arriver au Black Movie 2016. Clignotant tel un néon au milieu des centaines de films indépendants nippons, nous avons pénétré dans l'antre de ces lieux, alléchés par les promesses d'un bon divertissement et de la qualité de sa réjouissante distribution d'acteurs et d'actrices.