rester connecté
Mot de passe oublié ?
Après avoir édité en DVD/Blu-Ray Manille (1975) et Insiang (1976), deux films majeurs du cinéaste philippin Lino Brocka, Carlotta Films prolonge son exploration vidéo du cinéaste en éditant le méconnu Cain et Abel (1982). La découverte de ce film reste un jalon important pour rendre à nouveau visible l'Œuvre de cet auteur important, figure de proue de l'Asie du Sud-Est dans les années 70, 80. Découverte d'autant plus précieuse qu'elle s'accompagne d'un beau panel de bonus.
L'Etrange Festival nous permet de (re)découvrir l'un des fleurons méconnus du cinéma japonais des années 70 : Silence de Shinoda Masahiro.
L'Etrange Festival a sélectionné, dans sa catégorie Mondovision, le nouvel film d'animation de Yuasa Masaaki, Inu-Oh. Découverte en avant-première de cette déflagration musicale !
Mettre au monde un premier long-métrage, c'est dans le meilleur des cas tisser son héritage, partager un regard inusité sur le monde, apporter sa pierre à un édifice électif et, surtout, ébaucher des lignes de fuite depuis soi jusqu'à des confins collectifs. Dans toute son apparente humilité et par-delà certains airs de "déjà-vu" iraniens, c'est ce que réussit le jeune Panah Panahi avec Hit The Road à travers cette comédie dramatique brillante, entre audaces et rituels. Ses éditions en DVD et Blu-Ray offrent l'occasion de rattraper l'un des meilleurs films de l'année, injustement manqué par le public lors de sa sortie en salles en avril 2022.
Quelle joie, pour un spectateur intéressé par les mouvements de plaques tectoniques au sein du cinéma mondial, de voir advenir de nouveaux cinéastes ! Grâce à sa double faculté à se situer dans la généalogie du cinéma iranien tout en ouvrant une nouvelle voie, le jeune Saeed Roustaee (32 ans au compteur) confirme après La Loi de Téhéran qu’une nouvelle génération d’auteurs persans voit le jour, prête à succéder aux grands pontes avec fracas, intelligence et émotions. En témoigne Leïla et ses frères, en salles aujourd'hui, drame kaléidoscopique aux ressorts tragiques et sociétaux.
Tandis qu'il était l'un des auteurs populaires japonais les plus connus dans son pays, Yamada Yoji n'a eu droit, en France, qu'à la sortie en salles d'une maigre poignée de ses films, parmi les 90 qu'il a signés. En quelques mois, la parution d'un livre-somme sur le cinéaste par Claude Leblanc, la diffusion à venir de l'intégrale de sa série Tora-san à la Maison de la Culture du Japon à Paris et, grâce à Carlotta Films, l'édition en DVD et Blu-Ray d'un de ses grands succès populaires permettent de porter le regard sur un auteur nippon capital, probablement trop amoureux du public pour séduire en son temps les défricheurs étrangers. L'édition sur galette des Mouchoirs jaunes du bonheur (1977) permettent de corriger le tir !